Joël Embiid réalise sa meilleure saison en carrière. Le pivot des Sixers a enfin compris comment développer et exprimer son potentiel immense perçu depuis le début de sa carrière. Et Shaquille O’Neal n’est pas étranger à cette évolution.
Joël Embiid est peut-être le joueur le plus dominant de la ligue sur cette saison. Le pivot écrase littéralement la concurrence, marchant sur tous les intérieurs, que ce soit offensivement ou défensivement. Une impression de monstre sur le terrain, confirmé par des stats de MVP. 30,1 points, 11,3 rebonds, 3,2 passes, 1,4 contre et 1 interception par match. Une feuille de stats largement suffisante pour prétendre au titre de MVP. Mais qu’est-ce qui a changé dans la mentalité du pivot camerounais pour devenir ce joueur ultime ? Revoir le Shaquille O’Neal des années 2002 aurait été une inspiration :
« Il n’y a pas de doutes, je suis le MVP. J’ai été dominant toute la saison ». Une motivation qui vient du sentiment d’irrespect et de frustration de la saison dernière. Les critiques de Shaq « m’ont ouvert les yeux pour réaliser que je pouvais être ce gars ».
76ers star Joel Embiid sits down with @Stadium: “There’s no doubt (I’m MVP). I’ve been dominant all season. I’m not going to stop.” On motivation from feeling disrespected and frustrated last season, Shaq’s criticism “opened my eyes to actually realize that I can be that guy.” pic.twitter.com/Ud3O2APOkV
— Shams Charania (@ShamsCharania) April 22, 2021
Le numéro 21 des Sixers va pourtant devoir faire face à plusieurs obstacles pour obtenir le titre individuel ultime. Tout d’abord l’adversité. Puisque si Joël Embiid fait une saison incroyable il n’est pas le seul. Nikola Jokic va être un concurrent de choix, lui qui porte les Nuggets sur ses seuls épaules, et encore plus depuis la perte de son acolyte Jamal Murray. Autre concurrent plus que sérieux, et qui est revenu dans la course récemment, un certain Stephen Curry. Même si le bilan ne suit pas, le chef joue à un niveau inqualifiable, tant il est insolent. Le meneur des Warriors s’est d’ailleurs exprimé sur la récompense.
« Je dois l’être, oui. Je ne l’aurai probablement pas, mais peut importe »
L’autre point qui pourrait empêcher le leader des Sixers d’être sacré, c’est le manque de matchs joués. Puisque sur les 58 matchs des Sixers, Joël n’a pris part qu’à 40 d’entre eux. Une irrégularité qui pèse moins dans le dossier du serbe de Denver et du pyromane de San Francisco. Mais le point qui pourrait aller dans le sens d’une victoire du camerounais est la première place de l’Est pour Philadelphie (contre la 4ème pour les Nuggets et la 9ème pour Golden State), et la progression de l’équipe par rapport à l’année dernière sans changements énormes dans l’effectif (le plus gros changement étant l’arrivée du Doc au coaching).
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