Gary Payton valide l’attitude de Russell Westbrook :  » Quand tu es sur le terrain, je suis contre toi « 

Source photo : Sonics Rising

Quand on pense à Gary Payton on pense à plusieurs choses. Au mythique maillot vert des Sonics dans les années 90 et à son trashtalking tout aussi légendaire.

Si les années 80-90 nous ont offert des trashtalkers de renom, entre Gary Payton, Michael Jordan, Reggie Miller ou Larry Bird, la NBA actuelle regorge encore de grandes gueules, comme Draymond Green, Russell Westbrook ou encore Joel Embiid. L’ancien meneur des Seattle SuperSonics, devenus Oklahoma City Thunder, était probablement celui qui incarnait le mieux cette tendance à chambrer ses adversaires, au point d’être régulièrement détesté par ces derniers. Mais comme il le dit lui-même, lorsqu’il évoluait sur le terrain il n’était pas là pour se faire des amis. Un peu comme un certain Russell Westbrook, dont il apprécie beaucoup le comportement.

 » C’est un vrai chien, j’aime la façon dont il joue car il n’a pas d’amis. C’est comme ça que j’ai joué, je n’avais pas d’amis sur le terrain. Ils l’étaient après le match. Quand tu es sur le terrain, je suis contre toi parce que tu joues contre moi.  » Gary Payton via Thunder Wire

Pour exemple, Payton évoque sa relation avec John Stockton. Le meneur du Jazz était probablement le meilleur meneur de la NBA en seconde partie des années 90, et The Glove refusait de s’entraîner avec lui l’été, pour être sûr que son adversaire n’ait jamais droit à un avant-goût de ce qui l’attendait la saison prochaine. Une anecdote qui fait écho à ce que confiait récemment Giannis Antetokounmpo. D’ailleurs, le Grec a refusé de rejoindre le casting de Space Jam 2 cet été pour bosser son jeu à 100%. Autant dire qu’il a de grandes chances de recevoir les éloges de Gary Payton prochainement.

Avoir des potes au boulot c’est bien. Mais en NBA, il faut savoir oublier ça le temps d’un match, et c’est exactement ce que fait Russell Westbrook, prêt à trashtalker et dominer tous ses adversaires. Tellement que ces derniers n’ont pas hésité à le choisir (avec Draymond Green, ex-aequo à 17%) comme joueur le plus surcôté de la ligue.

C’est bien, énervez l’homme qui sort de 3 saisons en triple-double de moyenne allez-y. On a hâte de voir sa réponse sur le terrain en playoffs, et ce n’est pas GP qui nous contredira.