NBA – Bienvenue à Oklahoma City, lieu sacré des tornades, des cowboys… et peut-être de l’élimination des Timberwolves. Ce mercredi soir, le Thunder a une occasion en or : finir le boulot à la maison et envoyer les Wolves siroter des mojitos à Cancun.
On pensait que ces Wolves avaient du mordant. Après tout, ils avaient collé un +42 dans le Game 3 à ce même Thunder. Mais depuis, les loups ressemblent plus à des chiots mouillés qu’à des prédateurs affamés et se sont fait dressés, une nouvelle fois, dans le Game 4.
Anthony Edwards ? Il a passé le Game 4 à « faire les bon choix » (askip) pendant que Shai Gilgeous-Alexander déposait 40 points comme si c’était une formalité. Julius Randle ? Invisible. Rudy Gobert ? Désolé, mais le français ne pèse pas dans la décision. Bref, l’attaque des Wolves est à l’image de leur performance jusque là: hésitante, brouillonne, et surtout, beaucoup trop tendre pour espérer survivre dans cette jungle nommée OKC.
Le Thunder, lui, déroule. Shai est injouable, Chet Holmgren se fait une joie de bâcher tout ce qui bouge, et Jalen Williams joue comme s’il avait déjà 10 saisons de playoffs dans les jambes. Ajoutez à ça un public brûlant comme un barbecue texan, et une défense qui transforme chaque attaque adverse en labyrinthe sans sortie, et vous obtenez la recette gagnante… Ah, et si jamais les Wolves pensaient à s’accrocher ? Petit rappel : le Thunder a gagné 35 de ses 41 matchs à domicile cette saison. Bonne chance pour venir gâcher la fête.
Soyons clairs : ce Game 5, c’est une question de survie pour Minnesota. S’ils perdent, les vacances commenceront plus tôt que prévu. S’ils gagnent ? Ils devront espérer une nouvelle perf’ XXL à la maison, puis revenir ici… pour probablement retomber sur le même Shai, les mêmes claques de Chet et la même marée bleue prête à les submerger. En bref, les Wolves ont une montagne à gravir. Et à en croire leurs dernières performances, ils ont oublié leurs crampons. Mais sait-on jamais…
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