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Tyrese Haliburton, cet assassin : Shai Gilgeous-Alexander a fait connaissance avec l’équipe la plus clutch de la ligue

NBA – Quel homme ce Tyrese Haliburton. Quand tu perds 20 ballons en une mi-temps de Finales NBA, que ton meneur vedette n’a même pas encore chauffé ses mollets, et que tu joues face à Shai Gilgeous-Alexander en mode chaman offensif, tu t’attends logiquement à te faire écrabouiller. Mais Indiana ? Indiana s’en fout. Indiana gagne quand on les enterre. Cette nuit encore, ils l’ont prouvé. Ils n’ont mené que trois dixièmes de seconde dans tout le match. Oui, trois dixièmes. Et pourtant, c’est bien eux qui repartent avec la victoire au buzzer, 111-110, face à un OKC aussi intense que maladroit.

On a vu des stats bizarres dans ces playoffs, mais 25 pertes de balle dans un match de Finales NBA, dont 20 avant la pause, c’est digne d’un cours pour débutants en NBA. Indiana a offert un festival cadeau aux locaux. Mais OKC manquait de réalisme ou alors ils avaient oublié leur jeu dans le vestiaire. Trop maladroits, ils ont laissé passer l’orage, malgré un Shai Gilgeous-Alexander en fusion (38 pts, 5 rebonds, 3 passes). Tyrese Haliburton (14 pts, 10 rebonds, 6 passes) a gentiment attendu la dernière minute pour sortir le costume de clutch, et c’est lui qui a planté le panier décisif à 0,3 seconde de la fin.

38 points pour le MVP du Thunder, ça fait mal. Mais quand le reste de l’équipe compile un médiocre 36,7% à trois points, la tâche devient vite compliquée. Luguentz Dort a, lui, joué un rôle crucial en défense avec 4 interceptions et a enchaîné un solide 5/9 derrière l’arc pour garder OKC dans le match. Pourtant, malgré toutes ces occasions offertes par les nombreuses pertes de balle d’Indiana, OKC n’a jamais vraiment réussi à creuser l’écart. Quant à Chet Holmgren, on aurait dit un fantôme sorti tout droit de Ghostbusters. Avec seulement 6 points et 3 rebonds, il a passé le match à chasser ses propres ombres plutôt qu’à marquer. Pas vraiment la meilleure façon de faire des points.

À 15 points de retard et n’ayant mené que pendant une poignée de secondes,  aussi éphémère qu’un éclair de génie en pleine nuit. Indiana n’a jamais paniqué. Pascal Siakam (19 pts), Obi Toppin (17 pts), Myles Turner (15 pts) et Andrew Nembhard (14 pts) ont chacun apporté leur pierre à l’édifice. La défense s’est transformée en véritable muraille dans le money time, les tirs à trois points se sont enfin débloqués avec un 47,6 % de réussite, et surtout, OKC a fini par craquer quand ça comptait vraiment. Indiana a encore une fois montré qu’ils sont coriaces, même quand tout semble perdu.

OKC avait pourtant tout pour emballer ce Game 1 de Finales NBA : une ambiance de feu au Paycom Center, une défense agressive et un leader en feu. Mais au-delà de la maladresse, c’est surtout la gestion du stress qui a fait défaut aux locaux. Dans les moments chauds, ils ont laissé filer des possessions cruciales, étouffés par la pression d’Indiana qui ne lâche rien. Le Thunder a manqué ce petit supplément d’âme, ce soupçon de sang-froid qui fait souvent la différence en Playoffs. Malgré la puissance offensive de Shai Gilgeous-Alexander, l’équipe a peiné à imposer son rythme quand il fallait serrer la vis.

Indiana gagne un Game 1 à l’extérieur pour la quatrième fois cette post-season. La classe. OKC, favori sur le papier, doit maintenant se relever et corriger le tir rapidement. Parce que ces Pacers, ils adorent jouer les trouble-fête. La série de ces Finales NBA est lancée, et elle promet d’être électrique.

Indiana gagne à l’arrachée, OKC s’est fait braquer devant son public, et on se dirige vers une finale qui s’annonce explosive. Un détail ? 0,3 seconde de leadership pour Indiana, mais une victoire qui fera bien plus de bruit que ça. Qui a dit que la logique dominait toujours en playoffs ? Pas Indiana, en tout cas.

Quand Tyrese Haliburton était dégoûté de Killian Hayes…

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