Evan Fournier révèle pourquoi il aime tant avoir le ballon de la gagne entre les mains

Tout le monde en rêve mais tout le monde ne peut pas assumer. Evan Fournier fait partie de ceux qui peuvent prendre le shoot de la victoire et le mettre. Il n’a pas pu vraiment le faire cette nuit vu la claque infligée par les Nuggets.

Evan Fournier fait partie de ces rares joueurs à avoir inscrit plusieurs buzzers beater. Cette saison, il a mis le shoot de la victoire lors de l’ouverture contre Boston ainsi qu’un shoot de l’égalisation contre les Nets. Qu’il joue bien ou pas, Fournier a toujours cette confiance en lui pour rentrer le plus gros shoots possibles. Le français tourne à un peu plus de 13 points par match et un peu moins de 40% à 3 points. Un bon ratio, puisqu’Evan tourne à un peu plus de 2 paniers à 3 points. Interrogé par le New-York post, il révèle pourquoi il adore avoir le dernier shoot entre les mains :

« C’est ce dont vous rêvez quand vous êtes enfant. Personne ne rêve d’être sur le banc ou être dans le corner. C’est là que tu as toute l’adrénaline, ton énergie est au plus haut, tu peux la sentir, et c’est là que tout est instinctif, comme tu ne penses pas, tu fais juste, parce que tu es dos est au mur, tu arrives à gagner, c’est là que vous obtenez le meilleur de vous-même. »

Le français n’est pas la plus grande des superstars mais certainement l’un des joueurs les plus décisifs de la ligue. Si on regarde cette saison, les joueurs les plus décisifs dans le dernier quart-temps sont par ordre DeMar DeRozan, Lebron James et Giannis Antetokounmpo. La star des Bulls mène avec 7.7 points par match. Toujours dans l’optique de cette interview, Evan Fournier visualise ses shoots de la victoire avant même qu’il rentre et raconte tout ce qui se passe dans la tête avant que le cuir caresse le filet :

« Quand vous savez que vous allez avoir l’opportunité de tirer, parce que l’entraîneur prépare un système pour vous au moment du temps mort, boum instantanément, vous pensez à l’action, vous pensez à rien d’autre, et vous pensez à l’action, et vous vous visualisez en quelque sorte en train de prendre le shoot que vous allez prendre.

L’esprit est très puissant, et donc vous commencez vraiment à croire que ce que vous pensez va arriver, et cela arrive. »

Dans tout grand moment, c’est le mental qui prime et Evan Fournier est plutôt costaud dans ce domaine. Toutefois, les Knicks sont carrément sortis du playin avec un bilan de 11 victoires et 12 défaites. Evan Fournier a été payé 78 millions pour une raison, il se doit d’assumer. 

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