Derrick Rose continue de blablater et le sujet dans ce papier n’est autre que son prédécesseur à Chicago, Michael Jordan. Il explique pourquoi il n’a jamais été vraiment un fan du légendaire numéro 23 dans sa jeunesse et devrait-on dire son enfance.
C’est quelque chose qui peut paraître surprenant. Ancienne superstar de Chicago dès la fin des années 2000, Rose n’a pourtant pas été un super fan de Michael Jordan. Première raison, il n’était jamais à la maison ou rarement, trop occupé à être dehors et à jouer au basket, essayant de travailler dur pour accomplir son rêve : celui de jouer dans la NBA. Autre raison, encore plus logique que celle citée, il était bien trop petit pour comprendre quoi ce soit. Comme ceux qui sont nés durant la fin des années 80 et début des années 90, il est compliqué de vivre les moments de Michael Jordan car à cette époque, tout ce qui nous intéressait était Mario Bros 1, 2 et 3.
On rappelle que Derrick Rose vient d’un endroit vraiment spécial. Oui, il a grandi à Chicago mais plus précisément à Englewood, soit un des quartiers les plus dangereux de la ville. Personne ne rêve dans ce genre d’endroit et la réalité est souvent cruelle. Un des moyens de s’en sortir ? Le basket :
« Je ne faisais pas 1.98, nos jeux n’étaient pas similaires, donc je ne regardais pas vraiment son jeu car j’étais toujours dehors à travailler mon jeu et à la fin, ça a fini par payé.
Je savais que nous allons gagné des titres, mais je ne pouvais pas célébrer car j’étais trop jeu pour aller dehors pour célébrer avec les gens qui courraient dans la rue après le titre. Donc, ils ont gagné le championnat, mes frères étaient dehors, et je devais m’asseoir dans la maison et regarder par la fenêtre et regarder tout le monde célébrer. »
Ce qui est incroyable dans ce court récit qu’il raconte, c’est que Derrick Rose rêvait déjà grand. Lors du dernier titre de Michael Jordan, il a seulement 10 ans et il pense déjà faire carrière chez les pros, voulant s’entraîner sans cesse dès que le soleil se leva. Quand on sait que Derrick Rose était meneur et Michael Jordan arrière, avec des qualités bien différentes, il est compréhensible que Rose ne voulait pas calquer son jeu à celui de Mike.
Comme dit plus haut, il a vécu dans un quartier difficile et avec tout le bordel en ville, il était logique qu’il reste à la maison mais pour les enfants nés dans les années fin 80 début 90, comment ne pas se reconnaître dans ses propos, avec la coupe du monde 1998. Même si l’engouement est présent, difficile de pouvoir vraiment profiter.
On sait bien que parfois un retour à la maison peut complètement être foiré mais si Derrick Rose arrive à revenir à Chicago à la fin de sa carrière avec un rôle bien défini, ce serait vraiment une des plus belles histoires des années 2020.