ESPN a connu des jours meilleurs. Deux de ses grosses têtes d’affiches font la une et pas pour les bonnes raisons. Après Wojnarowski, au tour de Nichols mais en ce qui la concerne, elle est dans la rôle de la victime.
La semaine dernière, le journaliste Adrian Wojnarowski a eu la mauvaise idée de lâcher un « Fuck You » à un sénateur. Résultat des courses, ce mail a été publié sur twitter et le retour de bâton fut violent : 2 semaines de mise à pied pour celui qui balance des Woj bombs. Adrian Wojnarowski est l’une des grosses personnalités d’ESPN, avec Stephen A. Smith notamment et … Rachel Nichols. Elle est la seule journaliste féminine à avoir sa propre émission, ça en dit long sur le CV de la dame. Nichols sait aussi très bien mener les interviews, notamment en 1 vs 1 avec les joueurs et dans le milieu journalistique, elle est connue pour être ultra compétitive.
L’information est sortie hier soir. En confinement, comme plusieurs journalistes, elle a été enregistrée durant une conversation privée au téléphone, où l’animatrice de l’émission « The Jump » évoquait sa carrière mais aussi la NBA en général. Le média DeadSpin aurait reçu la vidéo de cet enregistrement, on n’y verrait néanmoins pas la tête de la journaliste. Toujours selon le journal, cette vidéo aurait pour but de discréditer Nichols aux yeux du public et que sa publication serait comme un « coup de couteau ». La chaîne a voulu défendre leur salariée à travers un communiqué :
«Nous sommes extrêmement déçus de la fuite d’une conversation privée. C’est indéfendable et une intrusion dans la vie privée de Rachel », a déclaré ESPN dans un communiqué. « Quant au fond de la conversation, il ne reflète pas notre prise de décision sur les affectations de personnel pour la NBA, qui a été largement motivée par les circonstances de la pandémie. »