On est là depuis plusieurs jours à s’enflammer sur les playoffs, qui ont d’ailleurs une sacré gueule pour l’instant. Et en plein Game 2 entre les Cavaliers et les Pacers, on a appris une bien triste nouvelle : Erin Popovich est décédée ce Mercredi, des suites d’une longue maladie.
Ah, il y a des articles qu’on n’aime pas écrire. Celui-ci en est clairement un. Fan ou non des Spurs, tout le monde aime Gregg Popovich en NBA. Bien que légendairement discret, le coach de San Antonio traversait déjà une année compliquée d’un point de vue sportif. Cela faisait depuis 1998 que les Spurs ne remportaient pas 50 matchs de saison régulière et l’équipe a bien failli manquer les playoffs. Actuellement menés 2-0 dans leur série face aux Warriors, la seule question que l’on se posait sérieusement était « Vont-ils réussir à ne pas se faire Sweeper? ». Mais aujourd’hui, le sportif est secondaire… C’est le GM des Spurs, R.C Buford, qui a annoncé la triste nouvelle, très vite relayée par tous les autres médias : la femme de Gregg Popovich, Erin, est décédée à l’âge de 67 ans après une maladie grave.
Erin Popovich, wife of San Antonio coach Gregg Popovich, died today, Spurs said in a release. They were married four decades. She had been ill over an extended period.
— Adrian Wojnarowski (@wojespn) 19 avril 2018
Enorme déchirement que cette perte, après 40 ans de mariage et deux enfants (Jill et Mickey). Enormément respecté par toute la planète basket, les hommages n’ont pas tarder à arriver par dizaines. On reste un peu dubitatif sur le comportement de certains médias, qui ont manqué de subtilité au moment d’annoncer la nouvelle. En effet, Kevin Durant a appris la nouvelle en direct à l’entraînement, et l’émotion se traduisait sur son visage. Même son de cloche pour LeBron James, qui a été mis au courant lors de son interview juste après le coup de sifflet final face aux Pacers. Lui aussi a immédiatement envoyé son soutien à Pop et à sa famille, mais on n’apprécie que moyennement cette « course à la réaction » dont ont fait preuve ces journalistes, même s’ils ne pensaient pas forcément à mal.
Sur les réseaux sociaux, ils sont nombreux, joueurs, coachs, présidents, à partager leur tristesse et leur soutien, et on a du mal à imaginer la douleur du désormais veuf Gregg Popovich. Pas une fois ces derniers mois on n’a pu détecter un quelconque coup de mou chez le coach, personne ne pouvait imaginer la douleur que l’homme devait ressentir en dehors des caméras et en dehors de son job. Une carapace qui ne nous surprend pas venant d’un homme qui a toujours eu une relation à l’écart des projecteurs, attirant depuis toujours le respect de tous.