Le journaliste Jordan Schultz a annoncé le 22 octobre dernier, que la NBA allait connaître un tremblement de terre à propos de Robert Sarver, propriétaire des Suns. Il n’avait pas menti. Les accusations sont terribles et avérés à travers de nombreux témoins.
On ne parle pas d’une ou deux personnes qui témoignent. On parle de 70 interviews réalisées à propos de ce qui s’est passé sur les 17 dernières années et ça fait froid dans le dos. Robert Sarver est propriétaire de Phoenix depuis 2004 et pourrait donc vivre une Donald Sterling 2.0. Il faudra attendre le résultat de l’enquête. Qu’est il reproché à Sarver ? Racisme et sexisme en premier lieu, jusqu’à créer un environnement invivable pour ses employés. Par exemple, le propriétaire (blanc) utilisait le mot « N*gga » à toutes les sauces, quand bien même Earl Watson, coach de l’époque, lui conseillait « poliment » de ne pas le faire. Il a même déclaré un jour : « Ces N*ggas ont besoin d’un N*gga » par rapport à l’embauche du coach Lindsey Hunter, évoquant qu’il parlait leur langage.
Autre dossier choquant, Sarver a fait tourner une photo de sa femme à plusieurs personnes, pour se vanter… Il racontait même comment sa femme lui faisait des fellations. Nouvel exemple ? Il s’est pointé en salle de muscu. Le frère de Blake Griffin était là et le propriétaire lui a lancé (car il n’avait pas de poils aux jambes), « tu te rases aussi la b*te ? » Les dossiers du genre s’accumulent entre ceux qui n’en peuvent plus, ceux qui ont fait une dépression et ont parfois même pensé au suicide. Ce sont les femmes, qui en ont le plus souffert. Le journaliste Baxter a réalisé un superbe travail journalistique et les Suns ont répondu en disant que tout était faux. Affaire à suivre donc…