Houston est en pleine galère en ce moment. L’équipe devait squatter la première place dans la conférence ouest ou du moins le podium mais tout ne se passe pas comme prévu. L’équipe censée être candidate au titre semble si loin. Si Westbrook a eu dû mal à s’intégrer, les Rockets ont commencé à gagner par la suite mais le mois de janvier n’est pas loin d’être catastrophique. Une saison est longue et elle est faite de hauts et de bas. Pour montrer à quel point cette saison est surprise, Dallas est devant Houston au classement, avec le même bilan (29 victoire et 18 défaites). Il y aura d’ailleurs un derby demain et chance pour les Rockets, Luka Doncic ne sera pas présent. Après un très long roadtrip, ils rentrent enfin à la maison après une semaine éprouvante, dans tout les domaines : « Beaucoup de hauts et de bas. Bien sûr, être à l’extérieur pendant toute une semaine. Beaucoup d’émotions. Bien sûr, nous avons eu une semaine dure mais 2 victoires et 2 défaites n’est pas si mal. » On peut en vouloir à James Harden mais le problème est tout autre, car c’est bien collectivement que cette équipe n’est pas loin du ridicule et ça ne peut plus durer sachant leurs attentes du début de saison.
James Harden évoque ces 4 matchs perdus et le garçon n’est plus lui même depuis maintenant quelques semaines. 2 matchs de suite à moins de 20 points, dont sa plus faible marque (12 points contre Minnesota), 4 matchs de suite à moins de 30 points. Sur le mois de janvier, il shoote à 35% dont 25.2% à 3 points. Il n’a jamais connu une période aussi galère mais qu’il se rassure, cela arrive au moins une fois dans une carrière. Le plus effrayant dans son jeu reste sa proportion à shooter à 3 points tel un forcené.
La perte de Kobe Bryant l’a aussi touché et comme tous ses fans, il a essuyé quelques larmes. La barbe était un fan et les paroles de Kobe étaient les suivantes en 2012 « c’est le prochain moi ». Le numéro 13 a pris du temps pour répondre, toujours dans la même interview, ce que signifiait l’ancien numéro 24, c’est à dire beaucoup, ce qui est normal pour un garçon ayant grandi à Los Angeles : « Enfant, j’ai admiré Kobe Bryant »Il se moquait de ce que les gens disaient de lui. C’était un winner. Il faisait tout ce qui avait à faire pour gagner des matchs, gagner des titres et c’est la raison pour laquelle il est une légende. «