Parmi les nouvelles qui nous ont donné le sourire en fin d’été, il y a eu celle de Dwyane Wade, qui annonçait vouloir venir disputer une dernière saison avec le Heat, « One Last Dance » comme il l’a lui même nommée !
Après trois semaines de compétition, on peut dire que les parquets le lui rendent plutôt bien : 14.3 points, 4 rebonds et 2.9 passes en 25.7 minutes de moyenne, le tout avec 45% de réussite au tir dont 41% à 3-points. Oui, Dwyane Wade tourne à plus de 40% de précision du parking, ce qui n’est clairement pas une habitude chez lui, qui tourne à 29% sur sa carrière dans le domaine. Mais comme il le dit lui-même, la ligue a évolué et il faut maintenant accepter de prendre les tirs ouverts en transition, même à 3 points. Pour l’instant en tout cas, ça lui sourit assez, mais il n’oublie pas que ce plaisir sera de courte durée, avec sa retraite qui arrive à grands-pas.
» Je ne m’y suis pas vraiment fait en fait. Je me sens en paix avec ma décision, parce que j’y ai longuement réfléchi avant de décider si ce serait ma dernière saison. Je ne sais pas encore ce que ça fait de ne plus jouer, alors je suis en paix avec ça. Par contre je ne sais pas encore comment je me sentirais l’an prochain. » Dwyane Wade via nba.com
Que ce soit chez les basketteurs ou les autres sportifs professionnels, la retraite est souvent une étape très difficile à gérer. Pour ces gars là qui ont consacré 100% de leur quotidien à leur carrière, la transition est brutale et peut vraiment avoir des conséquences désastreuses sur certains : alcoolémie, drogue, dépression, argent dilapidé. Il suffit de se renseigner sur la fin de carrière d’Allen Iverson pour s’en rendre compte. S’il n’a jamais eu quelqu’un dans son entourage familial pour l’aider à appréhender sa carrière, il peut en revanche compter sur les déclarations de ses collègues déjà retraités, qui affirment que l’adrénaline du terrain ne peut jamais être comblée, et qu’il faut alors trouver une autre raison de se lever le matin, de garder le « feu intérieur ». Pour le Flash, c’est vu d’avance, il passera son début de retraite à voir les débuts de son fils Zaire en NBA !
» Je veux que mon fils aussi connaisse ce rêve. Je veux être là quand il sera dans la Green Room à la Draft, voir sa première saison, le voir affronter ses idoles. Je lui souhaite tut ça, c’est une passion que l’on partage. Je le vois évoluer, travailler dur pour réussir, et c’est un moment génial en tant que père. J’ai déjà hâte d’en faire plus. «