Draymond Green a été un des très bons joueurs de la ligue pendant un temps. On espère pour lui que les retours de Stephen Curry et Klay Thompson, pourront lui maintenir son très haut niveau habituel. Mais avant ça, il n’était personne auprès de tout le monde. Tout le monde sauf lui et il tenait à le faire savoir.
Draymond Green est une grande gueule et après une décennie, il pourra être considéré comme l’une des plus grandes de l’histoire. Connu pour son playmaking, sa vision de jeu et surtout sa défense, Dray n’était pas encore ce joueur en arrivant en NBA. Il est marrant de se dire qu’à l’époque, il n’était pas ce poste 4 movible mais jouant très souvent au poste 3. Drafté seulement à la 35ème position par les Warriors lors de la draft 2012, les Dubs n’étaient pas encore les Dubs. Ils sortaient d’une saison à seulement 23 victoires sur les 82 matchs. Habitué à gagner, Draymond Green à tenu à mettre les points sur les i d’entrée de jeu :
“Donc quand j’étais dans l’avion je me dis, j’emmerde tout le monde, je suis ici pour choper un spot. Je suis ici pour aider l’équipe à gagner parce qu’ils étaient des putains de losers. Je n’ai jamais perdu dans ma vie. Donc je suis venu en insultant tout le monde. Je suis venu en essayant d’avoir toutes les minutes possibles. »
Draymond Green ne disait pas si bien dire, il voulait changer la mentalité de l’équipe et il a réussi. Ce n’était bien sûr pas seulement l’apport de l’ailier mais tout une philosophie qui se mettait en place, naturellement, avec le retour en force de Stephen Curry, enfin débarrassé des blessures à la cheville. Golden State remporte 24 matchs de plus que la saison précédente et s’envole même en playoffs, une première depuis 2007, soit 7 ans de régime forcé. Le parcours sera surprenant avec un upset sur Denver, avant d’être éliminé par San Antonio en 6 matchs. 2 ans plus tard, Draymond Green devient titulaire et le reste appartient à l’histoire, où il deviendra un All-Star confirmé dans ce groupe désormais légendaire avec 3 titres NBA.