
WNBA – Comme chaque printemps, la Draft WNBA a transformé New York en gigantesque tapis rouge stylé et talentueux. Trente-huit jeunes joueuses ont vu leur destin basculer en direct, entre sourires, robes impeccables et larmes de joie.
Premier choix sans surprise : Paige Bueckers, superstar de UConn, part à Dallas avec le statut de futur visage de la ligue. Derrière elle, c’est la Française Dominique Malonga (oui, cocorico) qui a électrisé la salle en étant sélectionnée par le Seattle Storm, juste avant l’explosive Sonia Citron (Notre Dame) appelée par Washington. Entre autres belles prises : Juste Jocyte à Golden State (pick 5), Hailey Van Lith à Chicago (pick 11), ou encore Aneesah Morrow à Connecticut (pick 7), dans une draft très offensive, très NCAA, et surtout très prometteuse.
Mais ce n’est pas tout. Le drapeau tricolore n’a pas simplement flotté dans la salle en début de soirée : il a carrément pris une loge VIP pour la saison. Dominique Malonga, sélectionnée 2e (on ne s’en lasse pas), entre directement dans l’histoire du basket français. Et pour ceux qui pensaient que c’était juste un coup d’éclat isolé, Adja Kane est arrivée en pick 38, dernier choix mais grand honneur, appelée par le New York Liberty. Deux Françaises dans la même cuvée ? Ça faisait un bail. Ajoutez à ça l’épatante Juste Jocyte, coéquipière de Malonga à l’ASVEL et désormais nouvelle recrue des Golden State Valkyries, et vous obtenez une belle brochette euro-féminine dans une ligue qui s’ouvre de plus en plus à l’international. Le French flair s’exporte et il ne vient pas uniquement du foot ou de la mode.
Cette draft WNBA 2025 aura été un mix parfait entre confirmations, surprises, et internationalisation. La relève est là, et elle parle autant anglais que français ou lituanien. Un bon cru, très équilibré, avec des profils aussi variés qu’un menu de brasserie parisienne. On souhaite bonne chance à toutes ces nouvelles joueuses, et un bon stock de parka à Dominique Malonga : à Seattle, il pleut souvent, mais on est sûr qu’avec elle, le ciel n’a pas fini de s’éclaircir.
