Malgré la défaite face aux Clippers, les Nets ont encore une fois livré un bon match hier soir. Notamment un certain D’Angelo Russell, qui a plus ou moins tapé dans l’œil de Doc Rivers.
Hier soir, c’était une première en carrière pour Lou Williams, auteur du buzzer beater victorieux. Mais il n’est pas le seul à avoir connu une belle soirée, puisque D’Angelo Russell a lâché une fiche de stats assez sympathique : 32 points à 13/25 au tir, 10 passes et 5 rebonds. Certes, le meneur de Brooklyn est reparti sans la victoire, mais il a validé sa première performance en carrière à 30 points et 10 passes ! Un bel accomplissement pour un joueur qui avait connu un début de carrière mitigé, entre performances satisfaisantes mais problèmes de comportement récurrents (le mot « balance » a failli être prononcé). Mais pour Doc Rivers, les Lakers se sont séparés trop rapidement de D’Angelo :
» J’ai été déçu parce qu’il était vraiment bon. Parfois il faut juste patienter, et c’est pareil à l’échelle d’une équipe. A chaque draft des gars de 19 ans débarquent mais ne décollent pas immédiatement puis sont transférés. Ca arrive plus souvent qu’on ne le croit et c’est ce qui s’est passé pour D’Angelo. » Doc Rivers via New York Post
Lorsque le meneur évoluait aux Lakers, Doc Rivers était aux premières loges pour le voir évoluer lors des affrontements entre Angelinos. En plus de ça, son fils Austin Rivers avait l’habitude de passer l’été à bosser avec le meneur des Nets. Il a donc eu tout le loisir de voir son potentiel et c’est pourquoi il a été déçu de le voir écarté afin de faire de la place pour Lonzo Ball. Surtout quand on voit la trajectoire qu’a pris cette carrière cette saison, lui qui a profité de la blessure de Victor Oladipo pour connaitre sa première sélection au All-Star Game.
Tous les joueurs ne peuvent être des LeBron James, à débarquer en NBA et s’imposer immédiatement. Pour certains, ils faut deux ou trois saisons, et c’est justement à cette catégorie de joueurs qu’appartient D’Angelo Russell. L’environnement est un facteur de succès trop souvent négligé, et le meneur semble comme un poisson dans l’eau dans le système de Kenny Atkinson.