Les Suns font du surplace depuis que Steve Nash est parti. Devin Booker tente de reprendre le flambeau et on ne peut pas dire qu’il a l’aura de son prédécesseur. Pour la énième fois, l’arrière pense que les Suns vont se remettre à gagner, bon courage.
Tous les ans, Devin Booker joue aux lovers avec les fans, comme il le fait avec les meufs qu’il met enceinte. L’an passé, il déclarait que c’était la dernière saison qu’il ferait sans playoffs. Dans le même temps, son pivot rookie déclarait qu’ils allaient être les Kobe & Shaq de la version moderne. On a bien vu le résultat avec une saison foirée de chez foirée. 19 victoires et 63 défaites, soit pire que toutes les saisons depuis le début de sa carrière. En 64 matchs, Devin Booker tourne à 26.6 points à 46.7% au shoot dont 32.6% à 3 points, sans oublier ses 4.1 rebonds et 6.8 passes. Ricky Rubio sera sans doute l’élément le plus important dans le recrutement de Phoenix. Un joueur capable de mener le jeu, enlever de la pression à Booker qui doit sans cesse porter la gonfle et surtout un leadership certain. Dario Saric apportera cette touche collective, qui manque cruellement chez les Suns avec des joueurs unidimensionnels et un gars comme Aron Baynes sera important, puisque la softitude est bien trop présente en Arizona. Même si ce n’est pas un vrai « recrutement », Kelly Oubre Jr s’intègre bien dans le projet jeune, surtout après avoir beaucoup prouvé :
« Je suis vraiment excité, très excité. Un très bon coaching staff, beaucoup de gars qui ont joué dans la ligue. Ricky Rubio, avoir re-signé Kelly, Saric, Aron Baynes… Beaucoup de joueurs NBA avec qui je suis impatients de jouer. »
Depuis qu’il est arrivé dans la ligue, on parle énormément des entraîneurs de Devin Booker, beaucoup moins de ses coéquipiers pourtant le problème est bien là. Il manque des bons joueurs certes mais surtout des vétérans qui apprennent comment gagner et surtout à jouer en équipe. Aucun joueur n’a été vraiment présent, qui permet un lien avec les entraîneurs et cela est devenu de plus en plus problématique. A seulement 22 ans, le jeune joueur a encore de beaux jours devant lui sauf qu’il ne faudrait pas que la star ait des envies d’ailleurs. La dernière fois que Phoenix a atteint les playoffs, il faut remonter il y a 10 ans, lors de l’exercice 2009-2010… Devin Booker compte donc sur des nouveaux coéquipiers avec de l’expérience, pour véritablement changer la philosophie actuelle de la franchise. Monty Williams a réussi à faire d’une équipe de la Nouvelle Orleans une machine à gagner, avec un jeune Chris Paul, c‘est tout le mal qu’on lui souhaite pour Devin Booker :
« Nous avons un groupe de bon gars. Qui a del’expérience des playoffs et savent comment faire pour y aller. Je le suivrais et en même essayer d’être le leader et renverser la situation. »