Il faut le voir pour le croire ! Alors que Carmelo Anthony devait être la star du soir, c’est finalement Michael Beasley qui a fait du sale avec 20 points et une victoire dessinée dans la 2ème mi-temps (111-96).
Il faut être un fan névrosé pour croire en cette équipe du Thunder. Les victoires s’enchaînaient (2 de suite) toutefois les problèmes restaient les mêmes pour l’équipe de Billy Donovan. Carmelo Anthony était sous sa capuche, espérant vivre une très grande soirée face à son ancienne équipe. Après tout, Kristaps Porzingis n’allait pas jouer et il y avait donc aucune excuse pour se foirer, surtout avec une victoire la veille. Les plus indulgents diront que c’est à cause de la fatigue (match en triple prolongation la veille). Le fait est que ce n’est pas une question d’efforts, tout simplement de fond de jeu, d’identité. En première mi-temps, Paul George (18 points à 6/14 au shoot) est lent, pas concentré et c’est le symbole de tout ce qui ne va pas dans cette équipe. Pas impliqué, le joueur est hors rythme et assiste impuissant, au one man show Westbrook ou Anthony. Pour son retour, Melo affichera un très vilain 5/18 au shoot alors qu’il avait merveilleusement bien commencer le match… C’est au final, une prolongation de tous les autres matchs, à défaut qu’en face, il y avait du niveau et une vraie connexion entre les joueurs.
Le gros match-up de la soirée était entre Melo et Beasley. C’est bien là toute la tristesse de cette grande soirée puisque l’ancienne star de New-York se fera rouler dessus par le numéro 2 de draft de 2008 : 30 points, 5 rebonds et 4 passes. Il est certain que Beasley est un monstre offensif, capable de vrais coups de chaud. Mais là on parle d’un gars qui a fait la même chose toute la soirée et sur le même défenseur. Nous vous laisserons deviner lequel… C’est encore plus un comble car Frank Ntilikina était en foul trouble ! C’est finalement grâce à une énorme seconde mi-temps offensive de New-York, que l’équipe de Jeff Hornaceck arrivera à l’emporter. Le Thunder déjouera en la jouant solo et avec aucune solidarité défensive. Il y a des choses qui ne trompent pas, comme le manque de motivation effarant et un body language tristounet…
Que dire à part répéter la même chose match après match ! Le chiffre phare ? Les 60.9% à 3 points de New-York qui auront tout tué…
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