Entre le départ de Tony Parker pour Charlotte (puis la retraite) et la blessure de Dejounte Murray, les Spurs étaient dans une sacré merde sur le poste 1. Enfin, ils l’auraient été si Derrick White n’existait pas.
Drafté en 2017, Derrick White a en effet dépassé les attentes qui étaient placées en lui par les fans, même si Gregg Popovich s’était déjà montré élogieux à son égard avant de le lancer dans le grand bain. Malgré un front aussi large qu’un écran 4K OLED, il a su réaliser une très jolie saison, avec un vrai impact en défense et une agressivité offensive en constante progression, au point d’envoyer 36 points en playoffs face aux Nuggets ! Mais encore inconstant à 3-points (33.8%), Denver a su s’ajuster en lui laissant le champ libre de loin mais en lui bloquant ses tentatives de pénétration. Un vrai cauchemar pour le joueur, qui de son propre aveu reconnait qu’il n’avait jamais été aussi cadenassé.
Pas de quoi entacher la confiance de Derrick White, qui compte bien utiliser cette expérience comme motivation de progression. Le meneur sait qu’il doit bosser sur son tir, une recommandation qui lui a déjà été faite par Gregg Popovich. Élève attentif, il n’a pas attendu longtemps pour appliquer les conseils de son coach et s’entraîne désormais avec Chip Engelland, qui avait aidé Tony Parker par le passé dans le même domaine
» Voir les finales me donne la motivation pour retourner à l’entrainement et shooter. 500 tirs à 3-points à chaque entrainement. » Derrick White via The Athletic