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Derrick Rose ne cache pas son ambition, il veut devenir le meilleur 6ème homme de la ligue !

Source photo : Clutchpoints
Après des années de galère et de pépins physiques, Derrick Rose réalise enfin un début de saison où son corps le laisse tranquille. Du coup, en même temps que la santé, c’est l’ambition qui toque à la porte du MVP 2011.

Evidemment, du haut de ses 30 ans, il n’est plus capable des mêmes prouesses que lorsqu’il évoluait avec le maillot de Chicago. Moins rapide, moins explosif, Derrick Rose a enfin compris qu’il devait modifier son jeu, quelque chose qu’il a eu beaucoup de mal à faire ces dernières années. A chaque retour de blessure, le meneur avait tendance à de nouveau foncer tête baissée dans les raquettes et son corps ne le supportait tout simplement pas. Un regret qu’il a désormais avec le recul.

 » Quand je suis arrivé en NBA, je voulais tout et tout de suite. J’ai eu plusieurs blessures, mon jeu était trop risqué et mes genoux en ont fait les frais. J’ai du apprendre à ralentir le rythme, parce qu’avec le talent qui était le mien, il fallait que je bosse mon jeu pendant toute la saison pour préparer la suite.  » Derrick Rose

 

Too big, too strong, too fast, too good. Trop. C’est le terme qui allait le mieux avec le jeu que pratiquait D-Rose effectivement. Aujourd’hui, le meneur continue d’apporter en sortie de banc des Timberwolves, avec encore pas mal de percussions pour venir finir dans la raquette et obtenir des fautes, mais pas que. Loin d’être réputé comme une gâchette, Rose a compris que dans la NBA actuelle il allait devoir bosser sur son tir, que ce soit à mi-distance ou derrière la ligne à 3-points.

Si les pourcentages sont encore faibles (39% au tir dont 27% du parking), son apport est réel avec 14.3 points, 4 rebonds et 4.9 passes en 28 minutes. Il va devoir soigner ses pourcentages, mais le plus important est que le joueur se sent bien, joue sans craintes et n’hésite plus, ce qui est déjà un petit miracle quand on sait d’où il vient. Comme il le dit lui-même, devenir un joueur de catch&shoot quand on a passé sa vie à tirer en sortie de dribbles est un processus relativement long. Qu’à cela ne tienne, après avoir lorgné et obtenu le titre de MVP, c’est un autre trophée que D-Rose vise cette saison, celui de sixième homme de l’année !

 » Plus jeune, je disais que je voulais être MVP. Cette année, je sors du banc et je veux être le sixième homme de l’année. J’ai le sentiment de pouvoir obtenir ce trophée. « 

Le meneur ne manquera pas de concurrences, avec notamment un certain Tyreke Evans pour ne citer que lui, mais s’il continue à se montrer prolifique et que les Timberwolves commencent à enchainer les victoires… Dossier à suivre donc.

 

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