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La dépression, même la NBA n’est pas épargnée : le témoignage poignant de DeMar DeRozan…

Source photo : SB Nation
DeMar DeRozan est dans son prime, DeMar DeRozan est le franchise player d’une équipe en tête de la conférence Est. Pourtant, tout n’est pas si rose dans la vie de l’arrière qui parle de dépression.

Dans une interview avec ESPN, DeMar DeRozan s’est livré durant le All-Star Weekend et cela est bien triste à lire, que nous soyons fan ou pas du joueur. L’arrière des Raptors avoue être à bout mentalement parfois. Il pointe du doigt également le fait que les joueurs soient des hommes avant tout. On parle quand même d’un gars qui a su ne pas être piégé par la dure loi de son quartier :

Peu importe à quel point nous paraissons indestructibles, nous sommes tous humains au final. Nous avons tous des sentiments… Parfois, ils prennent le dessus, dans les moments où le monde entier est sur vous. J’ai eu des amis que je trouvais parfaitement bien, mais la chose suivante que vous apprenez est qu’ils sont addicts à la drogue et qu’ils n’ont aucun souvenir d’hier. Je n’ai jamais bu un verre de ma vie parce que j’ai grandi en voyant tellement de gens se saouler pour s’attaquer aux problèmes qu’ils traversaient, vous voyez ce que je veux dire ? 

Il est vrai que ce n’est pas facile d’être un joueur NBA tous les jours, entre les fans, les médias, surtout pour les stars. De plus, les insultes viennent assez rapidement après un match raté ou alors après une défaite. Pas de chance pour l’arrière qui vit à l’époque des réseaux sociaux et c’est tellement facile d’envoyer un message caché derrière son ordinateur/téléphone. Des personnes dont nous tairons le nom, utilisent même plusieurs comptes twitter…

D’autant plus que lors d’un road trip, il est rare de voir sa femme et/ou ses enfants. Alors, le Raptor a appris une chose bien précise : ne jamais se moquer des autres. L’aspect mental est important dans le sport de haut niveau, mais malgré cela, il aura toujours le soutien de sa famille et ses amis ainsi que ceux des supporteurs les plus fidèles. Que dire de son papa, qui a de gros soucis de santé. DeRozan a plusieurs fois fait l’aller-retour Los Angeles-Toronto, sans jamais rater un entraînement :

Je suis si calme quand on ne me connaît pas. Je reste distant dans un certain sens, dans mon propre espace personnel. Au final, nous sommes humains. C’est pourquoi je regarde toutes les personnes que je rencontre de la même façon. Je me fiche de qui vous êtes. Vous pouvez être la plus petite personne de la rue et la plus grande personne du monde, je vais traiter tout le monde de la même façon, avec respect. Ma mère me disait toujours : ‘Ne te moque de personne parce que tu ne sais pas ce que cette personne traverse’. J’ai reçu de très bons messages de beaucoup de gens. Ce n’est pas quelque chose dont j’ai honte. Aujourd’hui, à mon âge, je réalise combien de personnes traversent ce genre de choses. Même si quelqu’un peut le prendre en se disant que je passe au travers et que je réussis toujours, ça me va. 

Malgré une bonne situation à l’heure actuelle, que ce soit individuellement ou collectivement, DeMar DeRozan connait des moments compliqués et il arrive que l’arrière déprime. Après ce témoignage poignant, il est certain que beaucoup de monde ne verront plus le joueur de la même façon. DeRozan prouve qu’il est un homme unique !

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