DeMar DeRozan livre ses 4 vérités à Zach Lavine

Source photo : Ezra Shaw/Getty Images

NBA – DeMar DeRozan n’est pas du genre à s’enflammer pour rien, il n’est même pas du genre à s’enflammer tout court hors des terrains. Mais quand il s’agit de Zach LaVine, il parle avec l’assurance de quelqu’un qui connaît le sujet par cœur. Après la victoire décisive des Kings contre les Pistons la nuit dernière (127-117), l’ancien All-Star n’a pas mâché ses mots au micro de NBC Sports California. Pour lui, la performance XXL de LaVine (43 points à 57% au shoot et 8/11 à longue distance), n’est qu’une démonstration de ce que son coéquipier sait faire depuis longtemps.

« Ce n’est rien de nouveau pour moi. Je l’ai déjà vu faire. »

Depuis le début de leur association à Sacramento suite au trade De’Aaron Fox, DeRozan et LaVine montrent des signes de complémentarité évidente. Si DeRozan reste le métronome, celui qui calme le tempo et sécurise les possessions clés avec sa baguette magique à mi-distance, LaVine est devenu la dynamite offensive que les Kings attendaient. Sur les deux derniers matchs, il a enchaîné 37 puis 43 points, redonnant de l’espoir à une équipe qui était en perte de vitesse. Pour preuve, sa montée en chaleur de la nuit avec des bombes à 3 points dans tous les sens, en ne ratant quasiment rien.

Mais au-delà de la forme du moment, DeRozan connaît aussi l’autre visage de Zach LaVine, celui que certains fans aiment questionner : celui du « clutch player« . Si LaVine peut enflammer un match, il a aussi été critiqué par le passé pour son manque de régularité dans les moments décisifs. DeRozan, qui a souvent porté les Bulls dans les fins de match pendant leur passage commun, est le premier au courant. Pourtant, ses mots après la victoire face aux Pistons sonnent comme une bonne tape dans le dos en guise de « Je t’aime » : « Je lui ai juste dit de continuer. Il était chaud. Il nous a portés. S’il n’avait pas pris feu, on n’aurait pas décroché cette victoire. C’était énorme ». Un message clair qui sous-entend : les temps ont changé, et peut-être LaVine avec.

Quand DeRozan parle de LaVine, il ne s’agit pas de simples compliments. C’est un connaisseur qui pose son regard sur un talent qu’il a vu évoluer, parfois stagner, et maintenant exploser, enfin, au bon moment. Si les Kings veulent bousculer la hiérarchie à l’Ouest, chose loin d’être facile, ce duo doit rester sur cette dynamique. Et à en croire l’ancien de Toronto, Zach est enfin prêt à assumer son rôle.