Un thread c’est quoi ? Il permet de revenir sur un sujet, via une discussion sur twitter. Pour ce papier magnifiquement écrit par Mirin Fader, auteur du livre sur Giannis Antetokounmpo. Plutôt que de vous écrire un article avec beaucoup de traduction, on a plutôt choisi une autre méthode. Ce papier reviendra sur les moments difficiles de DeMar DeRozan pour comprendre comment sa noirceur, lui a permis de se libérer, quand il a décidé de partager son histoire. Pour ceux qui ne le connaissent pas, c’est aussi une façon d’en apprendre sur lui, mais aussi la santé mentale en général, et à quel point elle est importante. L’argent, les contrats, les voitures ne font pas tout, loin de là, le matériel ne vaut rien. Bonne lecture à vous et on se retrouve après ce thread
DeMar DeRozan avait une phrase qu'il se répétait souvent au lycée et c'est assez marrant de le voir avec le maillot des Bulls aujourd'hui :
"Je m'imaginais que j'étais Michael Jordan au milieu de Compton."
En ce moment, il égalise/bat des records de MJ pic.twitter.com/CBIsRVLdGF
— The Daily Dunk (@TheDailyDunkfr) February 18, 2022
Lorsqu'il est jeune, le numéro 23 du lycée de Compton entendait souvent cette phrase de la part de Diane, sa mère. Amis, camarades de classe, famille, il a vite connu la mort :
"Tu es ici aujourd'hui, mais tu seras peut être parti demain. il faut en tirer le meilleur parti." pic.twitter.com/vCtaGF6Rv4
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Le père de DeMar lui interdisait de pleurer, il était dur avec lui et quand DeMar voulait abandonner, papa l'en empêchait.
Sa femme lui disait s'il n'était pas trop dur avec le fiston :
« Il va être un homme un jour. Plus je suis dur avec lui, mieux ce sera pour lui" pic.twitter.com/6tD2sGEFPt
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Un peu avant son départ de Toronto, DeRozan n'arrivait plus à dormir. Il ne faisait que penser dans son lit. Ca a duré des semaines.
Sa mère s'inquiétait pour lui car c'était un homme introverti. Il gardait tout pour lui comme un enfant et comme son père lui a appris. pic.twitter.com/tuGM6BMjqI
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Le basket était son espace vital. L'une des rares personne à avoir vu ça, après chaque match, c'était bien entendu, Kyle Lowry :
"Retour à la réalité." Retour à la tristesse. Retour à l'insomnie. [Kyle] m'a vu sortir de la matrice. Une fois que nous rentrions au vestiaire." pic.twitter.com/9n1dm7Rqn3
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Des "proches" lui demandaient de régler leurs problèmes, durant un week-end supposé de fête. Il n'en pouvait plus, lui qui n'avait pas vu ses enfants depuis 2 semaines :
"Je n'avais rien à donner. Rien. Physiquement, émotionnellement, mentalement. J'étais à terre" pic.twitter.com/JNQF78rOoD
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et vient ce fameux tweet qui va changer l'histoire de la santé mentale dans le sport. Il n'avait parlé de sa dépression à personne ou presque. Mais sans le savoir, il voulait être entendu, surtout après le All-Star Game :
« Cette dépression prend le dessus sur moi. » pic.twitter.com/0jQREHUt2d
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Lorsqu'il perd son père, il perd aussi sa grand mère avec qui il était très proche, à une semaine d'intervalle. Sa mère se demandait s'il allait rejouer un jour :
"Je pensais qu'il allait s'arrêter de jouer au basket." pic.twitter.com/wjoHH1B2ca
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Ce genre d'épisode tragique le condition. Comme lorsqu'il perd son meilleur ami, il plantera 60 points le lendemain :
"Certains de mes plus grands matchs que j'ai jamais eus étaient que je traversais les pires choses de ma vie." pic.twitter.com/wICQMHuoHn
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Lors d'un event de Nike, il va prendre la parole dans un lycée, qui est champion d'état. Cette ville possédait un énorme taux de suicides. Quand il commence à se confier aux jeunes, ces derniers feront de même :
"Les voir être honnêtes avec leurs émotions était puissant" pic.twitter.com/usTS8PmYcx
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Un an plus tard, la NBA décidait de lancer un programme sur la santé mentale :
"Pour les athlètes, à un moment donné, ce n'était pas cool de parler de santé mentale" Chris Bosh pic.twitter.com/edKmRUjpUN
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Il y a cette leçon de sa mère retranscrite dans l'article qui résume sa loyauté :
"Quand quelqu'un t'aime, tu dois l'aimer aussi fort"
Son agent raconte qu'il était dépressif après ça et qu'il a fallu du temps. Pourtant, devant les caméras, il ne laisse rien transparaitre. pic.twitter.com/0sPG035YZf
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Il parle beaucoup de l'enfance et le fait de se renfermer sur soi. Mais c'est aussi des moments d'innocence, comme ce jour où Kobe l'a appelé et qu'il est allé le dire à sa mère :
"Maman ! Maman ! Kobe m'a appelé !" pic.twitter.com/5j4OaFlxSj
— The Daily Dunk (@TheDailyDunkfr) February 18, 2022
Aujourd'hui, en paix. Il a 3 filles, elles n'ont pas la même enfance que lui. C'est déjà une victoire. Il aime leur raconte des histoires tard la nuit ou les emmener à l'entraînement et aux matchs. Il n'a pas intérêt à lâcher des briques :
"Allez papa, mets ce shoot" pic.twitter.com/UIIjw5dddN
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Pour conclure ce thread, DeMar veut faire comprendre qu'il faut vivre avec ce qu'on a, ses démons y compris, car ça ne marche pas avec le bien et le mal, les deux coexistent :
"Je suis sûr que j'aurais une meilleure histoire à vous raconter dans 20 ans"
Deebo tout simplement ❤️ pic.twitter.com/FOTFcFFPtl
— The Daily Dunk (@TheDailyDunkfr) February 19, 2022
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