On en parle peu, mais Dejounte Murray s’impose comme le leader naturel des Spurs. Et dans le même temps, le meneur est toujours en triple double watch. Encore cette nuit, le meneur affiche des statistiques complètes.
Dejounte Murray régale à nouveau. Le meneur des Spurs a été le chef d’orchestre de la belle victoire contre les Clippers, et nous compile un magnifique triple double : 24 points, 12 rebonds et 13 passes. C’est son sixième de la saison, et à chaque match, Dejounte Murray noircit la feuille de statistiques puisque sur le mois de décembre, il est descendu une seule fois en dessous des 7 passes décisives, et jamais en dessous des 5 rebonds.
Clairement, le profil de Dejounte Murray est atypique dans cette ligue. Alors que la plupart des équipes ont un meneur scoreur, le meneur des Spurs est davantage centré sur la gestion, Made In San Antonio quoi. Et ça lui réussit très bien. D’ailleurs, Dejounte Murray est très content d’être différent des autres.
Je suis fier d’être avant tout un passeur, en sachant que je peux scorer et que je peux créer mes propres tirs. Pour moi, il s’agit juste d’avoir le bon équilibre maintenant, et ça va venir avec le temps. Nous sommes restés concentrer sur le plan jeu, avec lequel nous étions supposés jouer en défense. Nous savons de quoi ils sont capables et on a essayé de les gêner pendant 48 minutes.
Depuis son arrivée dans la ligue, la progression est immense. Malgré la pression de prendre l’ère post Tony Parker, Dejounte Murray parvient à gérer le tempo des matchs et à devenir agressif lorsqu’il faut. Sa progression au shoot signifie beaucoup, et clairement, il est le principal artisan de la bonne forme des Spurs (quatre victoires sur les sept derniers matchs).
Tant que les Spurs ne gagnent pas plus et que la franchise reste dans « l’ombre », ça sera assez difficile de changer de statut pour Dejounte Murray, mais il est déjà sur la bonne voie. Petit à petit, le meneur gagne le respect des plus grands, et avec ce genre de performances, il a le droit d’avoir de grosses ambitions.
Drafté en fin de premier tour par San Antonio, Dejounte Murray ne pouvait que réussir. Comme d’habitude, le développement prend du temps dans le Texas, mais ça valait le coup de patienter !