En plus d’avoir perdu deux joueurs sur blessure (Cedi Osman et Rodney Hood), les Cavaliers ont également perdu contre les Clippers d’un DeAndre Jordan en grande forme.
Les rumeurs envoyant à DeAndre Jordan aux Cavaliers étaient nombreuses. Néanmoins, le trade ne s’est jamais concrétisé. Hier soir, le pivot des Clippers avait peut-être un esprit de revanche en tête. Il termine avec 20 points et 23 rebonds, la victoire, et surtout la huitième et dernière place qualificatif pour les playoffs.
Au final, DeAndre Jordan a juste joué son jeu : capter un maximum de rebonds, un travail énorme pour épuiser la défense adverse (7 rebonds offensifs), de bons écrans pour que son coéquipier ait un maximum d’espace. Le gaucher n’a donc absolument pas forcé, et est resté normal. Il s’explique après son énorme match.
J’ai juste voulu tirer avantage de ce qui se présentait à moi, garder le ballon en vie et contrôler le plus possible la peinture. Poser des écrans, roller, essayer de créer des opportunités pour les gars.
Du côté de son adversaire du soir, ce match était éprouvant. Encore titularisé, Larry Nance Jr (16 points et 12 rebonds) a eu énormément de mal à contenir DeAndre Jordan. L’ancien Laker est moins costaud que le Clipper et cela s’est ressenti sur la longueur du match. Il était impossible pour le néo-Cavalier de box out le pivot des Clippers à chaque action.
C’était épuisant. Ils ont des gars vraiment talentueux là-bas. Pour les rebonds offensifs, c’est de ma faute. C’est un effort collectif, mais c’est surtout mon boulot.
Du côté des Clippers, il reprennent la huitième place devant les Nuggets qui ont également gagné hier soir. La course est toujours aussi serrée puisque le 8ème, 9ème et 10ème sont à égalité… Pour les Cavaliers, il serait temps de se réveiller, car la troisième place est loin d’être acquise (0.5 victoire d’avance sur les Wizards et Pacers).
La fin de saison est palpitante avec ce suspens pour quasiment toutes les places permettant de se qualifier en playoffs. Les Clippers font un sacré rush, les Cavaliers ne rassurent pas.