David Fizdale réagit à ceux qui veulent le voir virer : « Je ne pense pas à ça »

Les Knicks sont mauvais, vraiment mauvais. Une phrase qu’on ne cesse de répéter ces dernières années et les fans commencent à être habitués malheureusement. En parlant de fans, coach David a voulu en parler et pour la faire court, il s’en moque un peu.

N’y allons pas de main morte, le Knicks sont vraiment nuls. Une victoire en 8 matchs mais en même temps où aller quand ton meilleur marqueur est Marcus Morris et ton meilleur passeur Julius Randle ? L’équipe n’a ni queue ni tête, les rôles ne sont pas vraiment définis et le coach des Knicks y va plus au feeling qu’autre chose. On oublie pas d’évoquer leur attaque moribonde avec seulement 4 matchs sur 8 à au moins 100 points, ce qui est exécrable dans la NBA d’aujourd’hui quand on ne défend pas car oui, la défense est aussi mauvaise avec 5 matchs sur 8 avec au moins 120 points pris dans la tronche. Les fans ne sont pas contents et on peut les comprendre avec des « fire David Fizdale » dans les travées mais le coach n’en a que faire et cela ne le dérange pas le moins du monde :

« Je ne pense pas à ça. J’étais plus préoccupé par notre performance de mon siège. Je ne peux pas être préoccupé par ce que tout le monde ressent »

Jouer les bons gars, ce n’est pas vraiment son problème. Lorsqu’il était coach à Memphis, tout se déroulait pourtant bien et malgré les pépins physiques, les Grizzlies avaient réalisé une bonne saison, surtout vu les conditions. Au final, c’est tout le contraire qui se passe chez les Knicks et il ne faut pas se leurrer. L’effectif est très vilain, et sans doute le plus mauvais de toute la ligue. Que dire du recrutement qui n’a aucun sens avec des joueurs tout sauf complémentaires. Pour terminer, les blessures n’aident pas le coach. Cependant, il possède ses torts avec un fond de jeu famélique et des rotations pour le moins inattendues. Que la saison va être longue…

Désolé les fans des Knicks mais si vous voulez de la compétition, il n’y aura pas de la part du coach de New York. De plus, il a la confiance du front office, ce qui veut dire qu’il devrait rester quelques mois au minimum.