Pour battre les Warriors, Kawhi Leonard et les Raptors auront besoin de tous leurs soldats, à commencer par Danny Green. L’arrière est très maladroit durant les playoffs, mais on connait les shooteurs : à tout moment, la confiance peut revenir. D’ailleurs, l’ancien joueur des Spurs ne pense pas du tout à sa maladresse.
Si les Raptors sont en finales NBA, c’est en grande partie grâce au niveau incroyable de tous les joueurs, à un moment donné dans une série, soit contre Orlando, soit contre Philadelphie, soit contre Milwaukee, ou les trois (coucou Kawhi). Pourtant, il y en a un qui passé à côté de ses playoffs (offensivement parlant), c’est Danny Green.
En effet, l’arrière des Raptors tire seulement à 31.4% longue distance durant ces playoffs (contre 45% en saison régulière), et pire encore, c’est un affreux 17.4% (4/23) lors des finales de conférence. Forcement, Danny Green essaye de ne pas y penser…sauf que le problème, c’est que tout le monde en parle…et c’est par conséquent difficile de ne pas y penser. En tout cas, il annonce la couleur : il va prendre ses tirs habituels.
Il faut juste continuer de shooter. Ne pas y penser. Et c’est dur de ne pas y penser parce que tout le monde vous dit de ne pas y penser et les gens que je croise me disent de continuer de shooter. Les gens m’envoient des SMS pour me dire de ne pas y penser. Je le sais. Je ne me remets pas en question
Néanmoins, il n’y a aucune raison de s’inquiéter pour Danny Green et les Raptors puisque l’arrière est un habitué des grands rendez vous en finales. Tout d’abord, il détient le record du nombre de tirs primés inscrit sur une série de finales NBA avec 27 réussites en 2013. Mieux encore, l’ancien joueur des Spurs tourne à 52% de loin, en finales NBA.
Si c’est certainement frustrant pour lui d’être maladroit et d’autre part de ne pas jouer les derniers money time (merci Fred VanVleet), Danny Green assure toujours autant défensivement. Demandez aux extérieurs des Bucks. D’autant qu’il a la confiance de Kyle Lowry et de ses coéquipiers, qui le serviront toujours, alors s’il retrouve son adresse, le shooteur pourrait devenir un sacré Facteur X.
Danny Green est un casse tête. Certes, l’arrière assure grave défensivement mais en attaque, il est très maladroit et pénalise son équipe. Cependant, c’est une nouvelle série qui débute pour le shooteur et l’arrière a totalement confiance en lui. C’est un habitué des finales NBA…et des coups de chaud.