Quand on pense à Damian Lillard, on pense un peu au rap, quand même, mais surtout à un spécialiste du money time longtemps ignoré par ses pairs évoluant à Portland.
L’an dernier, Damian Lillard a enfin vu ses efforts récompensés. S’il est passé à côté de ses playoffs face aux Pelicans, son excellente saison régulière lui a permis de figurer dans la All NBA First Team tout en étant sélectionné au All-Star Game. Reconnu pour ses tirs assassins en fin de rencontre, il a même été élu « Mister Clutch » par ses pairs de l’association des joueurs.
When the pressure is on, it’s @Dame_Lillard‘s time to shine.
Congrats to the @Trailblazers star for taking home the @TheNBPA Mr. Clutch Award! #PlayersVoice #TheNBPA pic.twitter.com/rZNIy6y2Gx
— UNINTERRUPTED (@uninterrupted) June 4, 2018
Le meneur des Trailblazers a toujours pris ses responsabilités depuis ses débuts en NBA, au point que l’on surnomme désormais les derniers instants d’une rencontre le « Dame Time ». S’il conserve autant de sang-froid dans les moments chauds, ça lui vient avant tout d’une mauvaise expérience lors de son adolescence.
» Je me souviens lorsque j’avais 14 ans, j’ai eu un tir pour la gagne. Il me semble qu’on était mené de deux points. J’ai rentré un tir à 3-points à une seconde du buzzer, et j’ai commencé à célébrer la victoire en retirant mon maillot. Mais il restait une seconde de jeu et j’ai pris une technique qui a offert deux lancers-francs à l’autre équipe. Du coup on a perdu la rencontre et c’est une des pires choses qui me soit arrivée de mémoire. » Damian Lillard via CGTN
Aie. Le genre de gaffes qui rappelle un peu ce qu’avait pu vivre Chris Webber en NCAA, qui avait perdu le titre en demandant un temps-mort fantôme, offrant lui aussi des lancer-francs décisifs à ses adversaires dans les ultimes instants.