Impossible de ne pas suivre la NBA sans connaître Bradley Beal, ne serait-ce que pour ses incroyables performances dans le vide en début de saison quand le reste des Wizards ne suivaient pas. Depuis, la capitale va mieux et est en train de foncer vers le play-in puisqu’à l’heure actuelle, les Wizards sont à la 10ème place, grâce à un Westbrook retrouvé et un Beal toujours aussi fort. Et ce qui a donné à Bradley cette force, c’est l’école.
Les débuts ont été compliqués mais désormais, les Wizards sont lancés dans la course aux Playoffs puisque Washington est désormais devant les Bulls et plus très loin des Pacers (qui sont ressortis samedi soir d’OKC avec un +57), et cela en grande partie grâce à Bradley Beal. Joueur de la semaine à l’Est, meilleur scoreur de la Ligue, All-Star, Bradley Beal réalise l’une des meilleures saison de sa carrière à titre individuel (reste à voir collectivement). Et lors du On and Off the Court de My Brother’s Keeper Alliance’s, Bradley Beal révélait que l’école lui a permis d’aimer et d’apprécier le fait de jouer au basket.
« J’étais un nerd. J’étais donc un peu différent, mais dans le bon sens, j’adorais l’école. Ma mère était directrice sportive dans une école, alors je devais avoir de bonnes notes. Elle m’a aussi appris à jouer au basket, donc cela allait de pair dans notre foyer. J’ai mis le basket et l’école dans le même bateau. Je les ai rendus compétitifs. J’ai tiré quelque chose des deux. Beaucoup d’entre nous, enfants, n’aiment pas l’école. On n’aime pas aller à l’école, on n’aime pas les longues heures, on n’aime pas les examens. Mais il faut trouver des moyens d’en profiter.
Comme au basket, on peut ne pas aimer les sprints. Vous pouvez ne pas aimer l’entraîneur. Vous pouvez ne pas aimer quelque chose qu’il fait. Vous pouvez ne pas aimer un coéquipier. Mais vous devez trouver un moyen de faire votre travail. Vous devez trouver un moyen d’obtenir la victoire. J’ai toujours fait en sorte que ma mentalité soit ainsi, sachant qu’elle va de pair. La vie est plus grande que le basket. »
On peut se demander comment Beal en est arrivé là, d’autant plus que le sujet initial, c’était de savoir qui était le joueur le plus difficile à défendre en NBA (il a répondu lui-même, évidemment). Pour le coup, c’est parce que l’émission laissait des adolescents poser des questions au joueur, que ce soit de la NBA du procès de Derek Chauvin, mais également des injustices sociales, dont Beal a été un des éléments majeurs du mouvement dans la Ligue, notamment avec sa propre équipe universitaire.
Ce qui ressort de cette interview, c’est la détermination de Bradley Beal. Et au vu des débuts ô combien laborieux des Wizards cet hiver, on a tendance à ne pas douter une seule seconde de son existence ou non en Beal. Parce que sortir 47 points dans une défaite contre les Pelicans a de fortes chances de saper votre moral, et pour le coup, ça n’avait à l’époque pas manqué.
Omg.
Reporter: “Are you frustrated?”
Bradley Beal: “Is the sky blue?"
— Fred Katz (@FredKatz) January 28, 2021
Maintenant ? 3 victoires devant Chicago, 1,5 derrière Indiana, actuellement qualifié pour le play-in, autrement dit, ça va mieux, beaucoup mieux, au point que l’on parle souvent de Washington comme un invité surprise dans les 8 équipes de l’Est en post-season, et cela en énorme partie grâce au travail et au niveau montré par Bradley.