Le pur produit d’Alabama a fait un joli match contre Boston. Là encore, victoire anecdotique avec les bouts de banc qui s’affrontent en seconde mi-temps. Victoire Cleveland mais surtout victoire Collin Sexton dans les esprits, n’est ce pas Terry Rozier ?
Le meilleur rookie ne sera pas forcément le rookie de l’année, ou même celui qui aura la meilleure carrière. Le meilleur rookie, c’est celui qui est déjà considéré comme un pro dans la ligue. Un cas tel que Collin Sexton. Déjà en NCAA, il a fait preuve d’une maturité monstre et en NBA, il le fait encore. Sa dernière sortie, là aussi contre Boston avait été solide cette semaine : 15 points, 4 rebonds et 1 passe en 23 minutes. Cette fois-ci, il ne joue que 19 minutes mais le résultat est encore présent : 13 points à 4/6 au shoot et 2/2 à 3 points. Il est d’ailleurs à 4/5 à 3 points, depuis le début de la pré-saison.
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C’est bien beau de parler chiffres mais parlons du jeu et dans ce compartiment, il en a à revendre. Il n’a fait qu’une passe décisive et pourtant ses choix ont toujours été très justes. Quand il fallait accélérer, le meneur de jeu des Cavs l’a fait avec justesse. Un tempo maîtrisé, tel un vétéran. Même chose lors des pick and rolls. Boston a eu la mauvaise tendance de switcher. Mauvaise opération puisque à chaque fois qu’il se retrouver avec un grand, il n’hésite pas à le sanctionner. Une prise de décision rapide, comme lorsqu’il se trouve sur catch and shoot. En général, un rookie a besoin de s’acclimater, a besoin qu’un vétéran s’occupe de lui. Avec Collin Sexton, c’est bien lui le vétéran et il en impose déjà. Un rookie qui semble déjà prêt à en découdre physiquement et mentalement. Même si Rozier a planté 17 points (7/17), Sexton a dominé lorsque les deux étaient ensemble sur les terrains.