Miami a réussi à gagner dans un match très serré. Du money-time, de la dureté et un peu de tension, les fans de l’american airlines arena en ont eu pour leur argent.
Le coach de 47 ans est respecté et même craint par ses adversaires. Il a fait du chemin depuis 2006 où à l’époque il n’était qu’un assistant. Puis le big three a posé ses valises et a remporté 2 titres NBA. Le crédit fut alors attribué en partie à Lebron James et ses potes mais pas au coach qui a pourtant un bilan de 448 victoires pour pour 291 défaites, soit plus de 60% en carrière. Lorsque les stars de Miami sont parties, Erik Spoesltra s’est retrouvé avec un effectif bien moins glorieux. C’est à partir de là que toute la planète NBA a compris qu’il fallait le ranger dans la classe des Rick Carlisle, Gregg Popovich et consorts !
Cette saison est très compliquée pour le coach de Miami. Il voulait surfer sur le succès de la saison dernière. C’est raté car le bilan à l’heure actuelle est de 8 victoires et 9 défaites. Un bilan correct mais bien en dessous de ce qu’avait espéré les fans du Heat, Dj Khaled et Camilia Cabello compris. Cela a beau être tôt dans la saison, le match contre Miami allait montrer quel genre d’équipe était Miami. Comme prévu, elle a montré beaucoup de cœur.
Le Miami basket-ball repose sur beaucoup de dureté en défense, le partage du ballon, en soi sur l’esprit d’équipe. L’effort supplémentaire par chacun avait disparu ces deux dernières semaines. Il fallait donc que le Heat réagisse car c’est bien de ce qu’il s’agit. Les floridiens sont beaucoup dans la réaction et peu l’action. C’est un peu ce qui sépare une bonne équipe d’une super équipe. Après la rencontre, Erik Spoesltra est fier de ce qu’ont produit ses joueurs :
« Notre identité est d’être dur. Nous ne l’avons pas assez montré de manière assez consistante. »
Du côté de Boston, cette fin de série fait du bien car le jeu était devenu de plus en plus vilain. La victoire face à Dallas l’a prouvée et cette défaite va pouvoir remettre les choses dans leur contexte. Brad Stevens pourra se remettre au boulot mais malgré le côté négatif, Boston a marqué l’histoire et peut en profiter. C’est la 4ème meilleure série de l’histoire de la franchise. Pour la petite anecdote, il n’y a eu que 21 autres séries de victoires qui ont été produites, lorsqu’elles dépassaient les 16 victoires.
Les deux équipes sont sorties du match grandis. C’est maintenant aux deux coachs d’utiliser ça, afin de les faire progresser !
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