Clint Capela et Eric Gordon trouvent que les Rockets ont abusé de l’isolation lors du Game 1

Source photo : Basket USA

On en parlait hier soir lors du débrief de la rencontre entre Warriors et Rockets : très peu de systèmes ont été appelés par Houston lors de la rencontre. De quoi agacer certains ?

Que ce soit James Harden ou Chris Paul, on a vu les meneurs des Rockets garder longtemps la balle et jouer en isolation la nuit dernière. Une habitude de la maison il faut l’avouer, mais l’impression était encore plus flagrante face aux Warriors. Et on sait désormais combien de fois les attaques ont été des situations de 1v1 : 45 ! Alors certes, le duo a été très adroit, notamment Harden et ses 41 points, mais cette accumulation d’isolations n’a pas forcément plu à Clint Capela :

 » Nous étions là à attendre qu’ils prennent une décision. C’est ce qu’ils font habituellement, et ils l’ont fait toute l’année, mais c’est quelque chose de plus difficile  faire en ce moment. Peut-être qu’on devrait être plus attentif au côté faible, peut-être en utilisant des leurres pour démarquer les gars, avec plus de mouvements, pour éviter que toute leur concentration soit sur le côté faible.  » Clint Capela via USA Today 

Il est vrai qu’hormis sur quelques alley-oop, on a très peu vu le pivot hier soir. Comme la plupart de ses coéquipiers, il a la plupart du temps observé les partitions de solistes de ses deux meilleurs partenaires. Un manque de circulation de balle qui empêche forcément certains shooteurs, comme Ariza, Tucker ou Eric Gordon de se mettre en rythme. Ce dernier avoue d’ailleurs qu’il voudrait plus souvent toucher la gonfle pour avoir de meilleures positions. Surtout face à une défense aussi bonne que celle de Golden State, qui compte parmi les meilleures de la NBA. Pendant que Klay Thompson ou un autre se charge du joueur en isolation, le reste de l’équipe peut plus ou moins s’économiser et se préparer à sanctionner en contre-attaque.

On est curieux de voir quel dispositif nous sortira Mike D’Antoni lors du Game 2. Ecoutera-t-il son pivot et son arrière ou préfèrera-t-il une nouvelle fois donner toutes les cartes à son backcourt de All-Star. De notre côté, on ne peut s’empêcher de penser que responsabiliser toute l’équipe reste le seul moyen de gêner les champions en titre. Affaire à suivre.