Véritable légende sur le terrain comme à la télévision, Charles Barkley aime toujours autant ouvrir sa bouche pour donner son avis sur la NBA, avec une dose régulière de conneries soit dit en passant. Mais pendant que le Shaq joue les nostalgiques avec une pointe de seum au passage, Chuck a rendu hommage à d’anciens adversaires avec beaucoup de classe.
Si on parle des années 80 en NBA, on peut penser à l’arrivée de légendes du jeu comme Michael Jordan, Hakeem Olajuwon ou tant d’autres, mais c’est avant tout une rivalité mythique qui prédomine. Oui, les 80’s ont été marquées par la rivalité Celtics-Lakers, avec l’arrivée la même année de deux rivaux monstres du basket, Larry Bird et Magic Johnson. Les deux franchises ont totalement écrasé leur conférence respective et se sont affrontées plusieurs fois en finales dans cette décennie. Mais ce serait oublier qui accompagnait ces deux légendes sur le parquet, et c’est justement ce qu’a tenu à rappeler Charles Barkley.
Si Magic était bien entouré avec James Worthy, le pote de North Carolina de Michael Jordan, Larry lui pouvait compter sur un autre blanc talentueux à Boston : Kevin McHale ! Absolument injouable dos au panier, détenteur d’un des meilleurs footwork de l’histoire de ce sport en plus d’un hustle permanent, son nom est trop rarement cité lorsqu’on évoque les meilleurs ailiers-forts de l’histoire. Pourtant aux yeux de Barkley il s’agit tout simplement du « meilleur joueur que j’ai affronté et le plus dur à défendre ». Rien que ça !
Alors certes, l’ancien intérieur des 76ers et des Suns n’oublie pas de rappeler que pour lui Michael Jordan reste le GOAT, mais l’arrière des Bulls n’était pas en confrontation directe avec lui. Du coup son poison à lui se nommait Kevin McHale. Avec ses moves absolument indéfendables au poste, il était indéfendable pour la plupart des intérieurs de la ligue, surtout qu’il n’oubliait pas de se la donner de l’autre côté du terrain, utilisant ses longs bras pour contester tout ce qui approchait de sa raquette. Un Hall of Famer qui mérite plus souvent que l’on parle de lui dans les meilleurs joueurs de cette décennie, contrairement à d’autres comme Karl Malone ou Larry Bird. Mais pas avare en compliments, Barkley va avoir quelques mots pour ses anciens coéquipiers de la Dream Team de Barcelone en 1992 :
» J’ai adoré jouer contre Larry Bird et Karl Malone, ils étaient de grands joueurs. Quand on atteint ce niveau on est plus fort que 99% des gens de ce monde, il y a donc peu de joueurs que l’on estime être aussi bons que nous. Donc quand on les rencontre c’est un grand moment, c’est spécial. » Charles Barkley via USA Today