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Carmelo Anthony raconte pourquoi il a refusé un dernier contrat aux Knicks

source photo : Inside basket

NBA – Carmelo Anthony, qui a fait le bonheur des Knicks pendant sept ans, a expliqué qu’il avait la possibilité de revenir en 2022-23, mais qu’il a finalement refusé, faute de certitudes sur son rôle.

Carmelo Anthony

aurait pu boucler la boucle à New York, mais au final, il n’en a rien été. À la retraite depuis plus d’un an, Carmelo Anthony s’occupe désormais comme il peut, tout en soutenant son fils, Kiyan, qui pourrait entrer en NBA dans le futur. Mais Melo a pendant longtemps couru après un titre NBA et s’est longtemps accroché pour garder un contrat dans la ligue. Après être devenu l’un des meilleurs attaquants de l’histoire entre Denver et New York, l’ailier a enchaîné plusieurs franchises. Oklahoma City, Houston, Portland et Los Angeles, pour une saison aux côtés de son ami LeBron James, en 2021-22. Après un an sans jouer, Melo avait été approché par les Knicks pour un potentiel retour, mais Anthony a finalement refusé, car son rôle ne lui convenait pas. C’est ce qu’il a raconté dans son podcast 7PM in Brooklyn.

« Nous nous sommes assis et avons eu une vraie discussion. Ils m’ont dit : ‘Ecoute,  il y a une place. Tu peux faire partie de l’équipe demain, mais voici cette place’. J’ai dit : ‘Non, non, je ne peux pas’. Le fait de ne pas savoir quand vous allez jouer ou ne pas jouer, je préfère ne pas vivre cela. Je vais tirer ma révérence avec élégance. Je viens de passer une super année à Los Angeles, dans mon rôle. Le basket n’est pas le problème. Je ne peux pas faire ça. Quand je regarde la situation dans son ensemble, c’était un sacré déclin. Il fallait donc que je m’en tienne à cela. Sans vouloir leur manquer de respect, je ne peux pas accepter cela. À ce moment-là, je me suis dit que mon plan se déroulait comme je l’avais prévu. Revenir à New York, finir à New York, faire mon année, jouer. C’est une bonne équipe. Je peux encore jouer, je peux encore aider l’équipe. C’est exactement la vision que j’avais. Mon objectif avait toujours été de revenir ici pour y finir. C’était donc mon plan. L’énergie est là, les discussions sont là… C’est comme si ça allait se faire… »

Carmelo Anthony

explique qu’en réalité, les Knicks ne lui proposaient pas mieux qu’un rôle de mentor en fin de rotation. On sait que le coach de New York Tom Thibodeau n’ouvre pas beaucoup son banc et il aurait donc été compliqué de voir l’ancien franchise player des Knicks avoir des minutes régulièrement. À ce moment-là, Anthony sortait d’une saison à 13,3 points de moyenne aux Lakers et pensait être encore capable d’avoir un rôle. C’est sur ce point que les négociations ont été difficiles, mais aussi sur le plan financier, les Knicks ne pouvant pas offrir mieux que le salaire minimum à Melo.

« À l’époque, si vous regardez cette équipe, ce dont les Knicks avaient besoin, c’était de paniers avec un pourcentage élevé à mi-distance. Ce dont ils avaient besoin, c’était de l’adresse et ils avaient besoin de vétérans. Ils avaient besoin de quelqu’un qui soit prêt à venir les aider et à aider Julius. C’est pourquoi ils sont allés chercher Taj (Gibson). Mais Taj, dans sa situation, n’a rien contre le fait de ne pas jouer 10 matchs, de revenir et de jouer le 17e match, puis de ne pas jouer huit autres matchs. Vous voyez ce que je veux dire ? Être coupé, revenir. Non, ce n’est pas possible, je ne peux pas faire ça (…) Si vous regardez mes stats et que vous les comparez à des joueurs qui occupaient le même poste que moi à la même époque, vous ne pouvez pas me dire de prendre le minimum alors que ces stats sont très similaires à celles des joueurs les plus performants à ce poste. C’est difficile d’accepter le salaire minimum juste parce que c’est moi. »

Ce qu’on retient dans cette histoire, c’est que ni Carmelo Anthony ni les Knicks n’étaient prêts à faire des efforts pour se réunir de nouveau. Les Knicks avaient leur projet et ne voulaient pas tout bousculer pour un Melo en fin de carrière et ce dernier ne voulait pas se contenter d’un rôle minime. D’autant plus étonnant quand on sait que le président de la franchise new-yorkaise est Leon Rose, l’ancien agent de Melo… Quoi qu’il en soit, on est passés tout proche d’une dernière danse de Carmelo Anthony au Madison Square Garden.

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