Où va t-on arrêter ce 1er année ? Cade Cunningham a réalisé un match incroyable et pourtant, le préambule de sa performance était pour le moins chaotique. Mais les grands de ce sport peuvent se sublimer au meilleur des moments, ils peuvent rater un, deux voire trois quart-temps, sauf qu’à la fin de la rencontre, les meilleurs joueurs se montrent sous leur meilleur jour.
« C’est la beauté de la NBA, nous ne voulions pas commencer comme ça mais nous savions qu’il restait beaucoup de temps pour revenir dans le match. Nous avions besoin de faire les petites choses. »
Saddiq Bey vise juste vu le début catastrophique des Pistons, qui ont commencé avec un affreux 0 à 15. Les Cavaliers ont choke tel Pat Mohames. Bey a été un facteur important dans ce fameux comeback et il a dû tenir l’équipe à bout de bras offensivement, avant que ses titulaires rentrent dans leur match. Le shooteur a inscrit 31 points pendant que Cade Cunningham rate 11 shoots de suite dans la seule première mi-temps. Lors du dernier match, face à Orlando, le rookie avait été catastrophique au shoot avec un affreux 3/17. Mais la jeune star a une mentalité de « Je mets le prochain » et il a bien raison de réagir ainsi. Cunningham réussit à réaliser le triple-double et finit par rentrer deux shoots importants dans le money-time, tout en shootant à un solide 5/11 en seconde mi-temps. Ce n’est pas les chiffres d’un prime Shaquille O’Neal mais avoir confiance après deux quart-temps catastrophiques n’est pas donné à tout le monde. Un match spécial pour Cade, même s’il ne l’avouera pas. Il affrontait un concurrent direct pour le titre de rookie de l’année. Un Evan Mobley performant mais moins décisif : 18 points et 9 rebonds.
« Je ne peux pas être prisonnier de ce qui s’est passé en première mi-temps. Nous avons fait des ajustements et ils ont fait des ajustements et j’étais prêt de faire ce que j’avais besoin de faire. »
Cade Cunningham :
– 19 points
– 10 rebonds
– 10 passes2 énormes paniers à 3 points dans le money-time, un triple-double et dire qu'il avait mis 0 shoot à la mi-temps… pic.twitter.com/xlPrKhhH1E
— The Daily Dunk (@TheDailyDunkfr) January 31, 2022
En fin de match, Cade Cunningham n’a pas montré être un rookie comme les autres. Le numéro 2 des Pistons a rentré un premier panier à 3 points à 5 minutes de la fin, puis à une minute de la fin, il rentre un nouveau shoot, toujours en sortie de dribble, avec une aisance d’un vétéran. C’est ce qu’on appelle un shoot de superstar pour le plus grand malheur des Cavs, qui ont été méconnaissables. Si les Pistons sont clairement allés chercher la victoire, Cleveland n’a pas pu égaliser l’intensité et le physique de leurs adversaires. Désormais dans la cour des grands, ce genre de match ne peut pas être perdu, d’autant plus quand cette même équipe a battu les champions en titre il y a de ça quelques jours. L’excuse du match à l’extérieur ne compte pas, avec un bilan solide de 15 victoires et 11 défaites. Darius Garland termine à 24 points à 9/18 au shoot et 5/10 à 3 points mais il a bien été tenu par Killian Hayes en fin de match. Ce fameux lineup à 3 arrières (Cunningham, Joseph et Hayes) a posé bien des problèmes aux Cavs et l’énergie des Pistons était trop élevée pour les visiteurs. Si les joueurs ne répondent pas, le plan de jeu ne changera pas grand chose.
C’est avec ce genre de match qu’on peut espérer un avenir radieux à Detroit. Même dans un mauvais jour au shoot, Cade Cunningham a montré tout son talent et une clutch attitude qu’on n’apprend pas. C’est aux Pistons de bien l’entourer dorénavant.