Miami l’emporte difficilement face aux Clippers et il aura fallu une grosse défense, pour offrir à Erik Spoelstra un record et pas n’importe lequel !
Outre le fait qu’il soit connu pour sortir avec un cheerleader du Heat, Erik Spoelstra c’est l’histoire d’un acharné de travail. La belle histoire commence en tant qu’assistant de Pat Riley, avec qu’il gagnera un titre en 2006. Quelques années plus tard, il prend la relève et assure très bien avec le big 3 à gagner deux titres NBA, entre deux trois bousculades avec Barack Obama. Le temps passe et le voilà maintenant à 455 victoires, soit une de plus que Pat Riley. Il fait partie de la catégorie très fermé des coachs qui ont atteint la fameuse barre des 450 victoires. Parmi les entraîneurs en activité, il n’y a que Gregg Popovich qui a pu gagner autant de matchs. Ça vous pose la performance du grand bonhomme qu’il est devenu.
Pat Riley peut en tout cas être fier de lui. Quand l’équipe gagnait, c’était grâce aux joueurs et quand elle voyageait en eau trouble, c’était la faute à Erik Spoelstra. C’est aussi ça être coach et il gère plutôt bien le succès pour l’instant et semble être la face de la franchise jusqu’à sa retraite, ce serait une très belle carrière, même si elle est déjà parfaite.
Avec 48 points encaissés dans la peinture, le Heat a montré à quel point Hassan Whiteside manquait. L’équipe d’Erik Spoeslra adore les matchs à deux vitesses. L’équipe domine à tout point de vue, en quelques minutes, il y a plus de 10 points d’écart et les Clippers commencent à patauger, d’autant que Lou Williams perd de son adresse, par rapport aux derniers matchs.
Puis le 3ème quart-temps est catastrophique. Hormis J-Rich, qui fait d’ailleurs un très bon match en frôlant les 30 points, le reste n’est pas très bon. Dion Waiters se prend pour Michael Jordan et la fin de match est très crispante. C’est finalement le trio Olynyk – Richardson – Dragic qui arriveront à sceller le sort de la rencontre. Qui fera le stop nécessaire ? Encore le numéro 0 qui provoquera un passage en force et fort heureusement, puisque Lou Williams avait réussi à égaliser à quelques secondes de la fin !
Pas la plus belle des victoires mais un succès qui reste important et symbolique puisque c’est en défense et en équipe, que le succès a été obtenu. Du pur coach Spo dans le texte !
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