Bryan Colangelo entendu par les enquêteurs : reste à savoir si les Sixers décident de le licencier

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Cela fait une semaine que le scandale Colangelo a vu le jour. Niant les faits, Bryan Colangelo ainsi que son épouse ont été entendus durant deux jours par des enquêteurs privés, pour découvrir le(s) véritable(s) auteur(s) de ces fameux Tweets. 

Pour rappel Kevin Durant  Bryan Colangelo, président des Sixers, aurait utilisé de faux comptes Twitter pour critiquer certains joueurs dont Joël Embiid. Une situation pas vraiment jolie pour la franchise alors que tout allait au mieux jusqu’à présent. Une enquête a donc été logiquement lancée et viendra éclaircir l’avenir de Colangelo à Philadelphie. S’il s’avère vrai que ce dernier ;soit coupable, il sera alors gentiment remercié par les Sixers.

Pour l’instant les soupçons reposent principalement sur sa femme, Barbara Colangelo, selon ESPN. Mais Bryan ne serait pas évincé puisque dans certains Tweets des informations, surtout médicales, ont été diffusés alors que seul l’intéressé en question en avait connaissance. La faute serait alors aux tords partagés. Une conclusion faite par les propriétaires des Sixers qui se sont réunis aujourd’hui pour prendre une décision sur le futur de leur président.

La franchise a en tout cas mis le paquet pour avoir les résultats de l’enquête dans l’immédiat. En effet, toujours selon ESPN, les Sixers ont engagé un célèbre cabinet d’avocat new-yorkais, mais aussi des spécialistes en la matière en ce qui concerne le réseau social.

The 76ers hired law firm of Paul/Weiss to conduct investigation into Bryan Colangelo and secret Twitter accounts, league sources tell ESPN. NBPA used that firm for its 2013 probe of Billy Hunter’s business practices with union.

— Adrian Wojnarowski (@wojespn) June 4, 2018

La situation fait donc tâche pour l’instant au sein de la franchise, alors que la Draft arrive à grands pas. Une fois les résultats confirmés, l’avenir de Bryan Colangelo sera scellé. Ce sera donc le licenciement et rien d’autre si les soupçons s’avèrent justes.