Après une saison presque blanche, Markelle Fultz s’apprête enfin à exploiter son potentiel sous le maillot des 76ers. Pour cela, il peut déjà compter sur son coach Brett Brown, qui ne tarit pas d’éloges à son sujet.
Les choses vont très vite en NBA. Numéro 1 de de la draft 2017 devant Lonzo Ball et Jayson Tatum, Markelle Fultz était logiquement un des rookies les plus attendus. Malheureusement, et presque logiquement quand on sait le maillot qu’il portait, le meneur s’est blessé avant le début de la saison régulière. Et quand il est revenu sur les parquets, sa mécanique de shoot piquait salement les yeux, avec une maladresse aux lancers-francs et des spasmes musculaires.
On avait déjà vu du mieux à son retour en fin de régulière, et après un été passé à bosser pour retrouver ses sensations, les résultats donnent le sourire. Que ce soit en pénétration ou sur des tirs pris à mi-distance ou à 3-points, Fultz semble vraiment avoir retrouvé un bon rythme. Attendu comme 6ème homme (du moins temporairement) sur le script initial, Brett Brown a finalement décidé de le lancer dans le cinq majeur et au poste 2. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, c’est la défense de son sophomore qui lui a donné envie de lui donner ces responsabilités !
» J’ai immédiatement pensé qu’il était un bon défenseur, à l’écoute. La défense en NBA est totalement différente par rapport à ce qu’il a pu connaitre avant. Tout commence par ton envie d’être à l’écoute. ‘Te laisseras-tu coacher en défense’. ‘ Oui, il le peut, et oui, je sais qu’il le fera. » Brett Brown via nba.com
Comme plusieurs autres joueurs de l’équipe, comme Joel Embiid, Ben Simmons ou Robert Covington, Markelle Fultz est un vrai athlète qui rentre dans la catégorie des « je peux refaire mes lacets sans me baisser. » Oui, son envergure peut vraiment lui permettre de contenir son adversaire, sans oublier de couper les lignes de passes et venir poser un contre. Ca tombe bien, c’est exactement le discours de Markelle Fultz, qui souhaite être le plus actif possible de ce côté du terrain. Du coup, entre ce potentiel de pitbull défensif et ses aptitudes offensives, les attentes seront forcément très hautes sur lui, après avoir été un peu oublié par les radars. En tout cas, Brett Brown voit forcément grand pour lui, sans pour autant définir quand.
» Ce serait mentir que de dire qu’on ne se demande pas jusqu’où il ira. J’ai toujours senti qu’il s’en sortirait bien. Je ne sais pas quand, mais avec le travail qu’il a effectué cet été, on voit qu’il se sent bien et il sera récompensé de ses efforts. «