Triple-overtime, Washington et Phoenix. Il n’y a rien qui va là-dedans. Le match n’a pas été ouf mais avec 3 prolongations, l’attention du début de soirée était bien concentrée sur ce Wizards – Suns. Un certain Bradley Beal a tout cassé qui puis est.
Sans notre gangster préféré John Wall, Bradley Beal a cassé la baraque : 40 points, 11 rebonds et 15 passes décisives. Il est maintenant au niveau de Michael Jordan avec 8 matchs à 40 points ou plus, en tant que Wizards. C’est quand même dingue ce qui est arrivé par le passé. Un joueur de 40 ballets capable de claquer des matchs à 40 points sur des jeunots. Même si les relous de base veulent oublier cet épisode de MJ, ce fut l’occasion, notamment pour les plus jeunes, de voir le meilleur joueur de tous les temps à l’oeuvre. Bradley Beal ne prend pas ça pour acquis, c’est certain. Ce n’est pas le seul fait d’arme de la soirée puisqu’il faut remonter en 2008, pour voir un tel total (298 points). A noter que le record de prolongations est de 6 et qu’on a bien cru qu’il allait passer, tellement les deux équipes ne voulaient pas être clutchs.
Il y avait un certain Kelly Oubre Jr en ville et malgré son bon match, il n’a pas réussi l’impossible. Si Washington n’est pas au top dans le money-time, c’est encore pire pour Phoenix. On se demande même comment ils ont pu l’emporter en fin de rencontre face aux Celtics AU TD GARDEN. La faute à un Devin Booker, même si très bon avec ses 33 points, coupable de trop d’erreurs en fin de match, malgré quelques shoots compliqués dedans. Même chose pour Deandre Ayton, 26 points et 17 rebonds mais catastrophique en défense sur pick and roll. Et puis il y a eu un certain Thomas Bryant qui lâche une perf à 14/14 au shoot. Une prestation de trop pour les Suns, qui vont être fatigués demain, en back to back, tout comme les Wizards. Une rencontre que les fans n’oublieront pas de sitôt, de part le money-time et surtout le show de Bradley Beal.
John Wall absent, sans parler d’Otto Porter jr, Washington n’a pas lâché. Bealou a su élever son niveau de jeu et on se demanderait vraiment à qui appartient l’équipe. Washington reste malgré cela, très loin de la première place qualificative des playoffs.
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