Premier qualifié pour les finales de conférence à l’Est, Les Bucks n’ont fait qu’une bouchée des Celtics 116-91 dans ce Game 5. A l’issue de la rencontre Brad Stevens ne pouvait que rendre hommage à l’ensemble de l’organisation du Wisconsin.
On se répète mais qui aurait cru un seul instant en début de saison et même juste avant la série, que les Celtics allaient se faire manger de la sorte ? Les hommes de Brad Stevens ont déçu et c’est un euphémisme. Cette série est à l’image de leur saison régulière : irrégulière et frustrante. Jamais les Bostoniens n’ont jamais dégagé une réelle identité, une sérénité dans le jeu voire une osmose marquée malgré un effectif pourtant au complet et talentueux à souhait.
En pleine ère des « Superteams », celle des Celtics s’est complètement plantée. Empiler les individualités talentueuses ne mène nulle part si ces derniers n’appliquent pas le projet de jeu prédéfini. Car, on le sait tous, Brad Stevens en a un et énormément d’idées derrière la tête. Ce n’est pas pour rien qu’il a maintes fois été comparé à la légende du coaching Gregg Popovich. La saison dernière il a été suivi à la lettre et c’est pourquoi les C’s sont allés très loin. Cette année il n’en est rien. Sur cette demi-finale de conférence, c’est justement un disciple du gourou des Spurs, Mike Budenholzer qui a déjoué les plans de Stevens.
C’est bien là que la série s’est jouée, l’importance du coaching, trop souvent sous-estimée. Au contraire des Celtics, les Bucks, eux, ont saisi l’importance du taff de Mike Budenholzer et de son coaching staff. Ils y ont cru, ils s’y sont accroché et s’y accrocheront encore jusqu’à leur dernier souffle. Et malgré un effectif, sur le papier, bien plus clinquant côte Celtics, les Bucks sont tout simplement meilleur. Et Brad Stevens l’a compris :
"They're better than we are."
Brad Stevens shares his respects for Milwaukee and gives his thoughts after their series with the Bucks ends in 5 games.#NBAPlayoffs pic.twitter.com/CsS8FS0YTZ
— NBA TV (@NBATV) May 9, 2019