En ces temps compliqués de confinement, le documentaire sur l’épopée légendaire des Bulls a été un réconfort pour tous les fans en manque cruel NBA. Enfant de cette génération des années 90, Boris Diaw est, comme la plupart d’entre nous, dithyrambique sur cette super-production qui risque de faire encore beaucoup parler.
Que cette époque semble étrange, déroutant et effrayant. Entre confinement et crainte quant à ce déconfinement, difficile d’être tout à fait serein. D’ordre moins important, le manque de NBA devient plus en plus compliqué à vivre, surtout pour les plus férues d’entre nous. Bien heureusement, la planète NBA a pu compter sur Netflix et ESPN qui ont la très bonne idée d’avancer la date de diffusion du documentaire dont tout le monde parle depuis le 19 avril.
Entre images d’archives complètement exclusives et témoignages exceptionnels, cette production est une prouesse sur bon nombre de points. D’autant plus qu’elle permet d’apprendre à cette nouvelle génération qui est réellement Michael Jordan. Confiné à Utah, l’ancien international français, Boris Diaw s’est régalé durant ce visionnage de 10 heures autour de la dynastie des Bulls et du phénomène Michael Jordan. Lors d’une interview pour « Le Point » , il s’est exprimé sur le documentaire et notamment sur la discussion du GOAT qui, force est de constater, semble avoir tourné en la faveur d’un certain numéro 23…
Visionner ces épisodes est devenu un rituel, avec souvent un bon verre de vin. Ici, à Salt Lake, c’est ESPN qui le diffuse chaque dimanche soir à 19 heures. Dans ma jeunesse, les documentaires sur Michael Jordan, Magic Johnson et Larry Bird me passionnaient déjà, mais là, c’est un cran au-dessus. The Last Dance rendrait n’importe qui nostalgique de ces années-là. C’est d’autant plus intéressant de le diffuser aujourd’hui, en 2020, car beaucoup commençaient à oublier qui était Michael Jordan et les Chicago Bulls des années 1990 et ce qu’ils ont fait pour le basket, bien sûr, mais aussi pour le monde du sport en général. Les jeunes aujourd’hui pensent que Jordan, c’est une marque de chaussure et que le GOAT ? c’est LeBron James. Ça remet quelques vérités en place. En voyant ces images, c’est la seule fois depuis ma retraite où le basket m’a vraiment manqué. Je dois l’admettre : The Last Dance m’a donné envie de rejouer au basket !
L’image du sport donnée aux fans a toujours été très lissée. Quand je regardais, gamin, les émissions de basket sur Canal+, on ne voyait que les meilleures actions, les paniers à trois points, les dunks, les équipes qui gagnent, les joueurs et les fans en liesse, etc. L’objectif, c’était de transmettre du bonheur, du spectacle, mais derrière les portes fermées des vestiaires, il y a d’autres histoires. C’est vrai dans tous les sports. C’est aussi parce qu’il montre cela que The Last Dance est un documentaire exceptionnel.
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