Bradley Beal n’a que 28 ans et c’est difficile de s’en rendre compte. L’arrière de Washington semble être un pro depuis si longtemps, qu’on en oublierait ses premiers moments dans la ligue. Retour sur un moment fort de son année rookie où il a appris le mot clutch au Thunder.
Pro depuis 8 ans, Bealou a tout vécu à Washington. Pour sa première année, tout ne fut pas facile sous les ordres de Randy Wittman. Bradley Beal ne gagnera que 29 matchs sur les 82. En tant que rookie, il n’était pas le shooteur, scoreur et créateur qu’il est aujourd’hui. Mais s’il y a bien un don que possède Bradley Beal depuis sa naissance, c’est être clutch. Une dizaine de secondes à jouer contre une équipe élite de la NBA, le Thunder. Le système est pour le panda mais Sefolosha défend bien sur la remise en jeu. Le numéro 3 arrive tout de même a récupérer le ballon et se retrouve en un contre un face à Kendrick Perkins. Il réalise un pump fake, le pivot saute à la feinte, Beal shoote malgré deux défenseurs, de manière peu orthodoxe et ça rentre !
Déjà à l’époque, le mangeur de pizzas montrait une capacité à ne pas être comme les autres dans les moments chauds. Bradley Beal a encore de belles années devant lui et depuis son arrivée en NBA, il a connu de beaux moments. Membre de la All-NBA Rookie team en 2013, deux fois All-Star en 2018 et 2019 et de grands matchs durant les playoffs, il veut désormais faire passer sa carrière à un autre stade, en ayant du succès collectif. Cela passera par l’apport de John Wall et son niveau, dans le cas contraire, Beal pourrait partir, lui est qui très convoité par des équipes telles que Toronto ou Miami.
Le joueur tourne à plus de 30 points par match et rentre dans son prime. En espérant qu’il ne soit pas gâché, en étant épargné par les blessures, les fans de Washington n’auront plus qu’à prendre le pop-corn et profiter.