Ah c’était bien Noel ! On mange du foie gras, on mate Kyrie Irving violenter les Sixers, on mange du foie gras, on regarde James Harden faire son show, on mange du foie gras, on mate les Warriors se faire éclater par des Lakers sans LeBron en seconde mi-temps, on mange du foie gras. Oui ça fait beaucoup de foie gras… Bref, après une bonne trentaine de rencontres, le moment est venu de faire le point sur la course aux trophées NBA. Et on commence par les rookies.
1/ Ben Simmons Luka Doncic : Si on commence par la course au rookie de l’année, c’est surtout parce qu’il s’agit probablement du débat le plus rapide à conclure. Il y a Luka…et les autres qui le regardent. Souvent raillé avant de débarquer chez l’Oncle Sam, Luka Doncic est arrivé en claquettes en NBA et prouve sa réputation de meilleur prospect Européen de l’histoire. Avec 19 points, 6.6 rebonds et 4.9 passes, le Slovène fait absolument tout chez les Mavericks. Ses stepbacks et sa clutchitude régalent les amateurs de top 10 des meilleures actions, et son plaisir de jouer se traduit sur les parquets. Luka Doncic, ce n’est que de l’amour, et il est prêt à faire tomber enceinte toutes les défenses de la ligue. A moins d’une fracture, ce qu’on ne lui souhaite évidemment pas, le trophée lui tend déjà les bras?
2/ Jaren Jackson Jr : Lorsqu’on avait demandé aux rookies de cette cuvée quel joueur parmi eux ils voyaient réaliser la meilleure carrière, celui qui avait obtenu le plus grand nombre de voix était Jaren Jackson Jr. Un nom qui avait un peu surpris à l’époque, mais qui fait beaucoup moins rire désormais. Jaren semble déjà chez lui au sein des Grizzlies, surtout sur le plan défensif. Entouré de Marc Gasol, il est aux premières loges pour développer son placement et son QI basket, chose qu’il n’a pas attendu pour travailler puisqu’il est déjà presque considéré comme un lockdown défensif, avec 1.8 contres en 25 minutes de jeu. Et en attaque, ce sont 13.2 points qu’il envoie grâce à sa grande taille et à sa jolie panoplie dos au panier. Un pur basketteur qui pourrait bien devenir DPOY dans 5 ans, mais laissons lui le temps.
3/ DeAndre Ayton : On avait presque envie de le sortir du top 3. Pas à cause de ses performances non, mais plutôt pour ses mensonges… Car oui, l’ancien pivot d’Arizona essaie de nous faire croire qu’il a 20 ans avec sa tête de vétéran au bout du rouleau et ça, ça ne passe pas ! Blague à part, Ayton salit les fiches de statistiques autant que prévu, avec 16.6 points et 10.9 rebonds en moyenne. Le tout en dormant, et c’est bien ce qu’on lui reproche. Quand on voit son physique et ses qualités de basketteur, on comprend vite que le pivot pourrait tourner en 20-12 sans aucun soucis et on espère qu’il arrivera à avoir plus d’impact dans le jeu des siens à l’avenir. Pour sa défense, il n’est pas toujours facile de se montrer impactant dans une équipe qui vise le first pick de draft…