Kawhi Leonard, Jamal Murray, John Wall, mais aussi Ben Simmons ! Pas de mal de regards étaient tournés sur l’Australien car c’était contre Philadelphie. Mais le gaucher s’en foutait parce qu’il a retrouvé la joie sur un terrain de basket.
Parmi, les grands retours du soir, celui de Ben Simmons était l’un des plus attendus. Après 470 jours passés entre des problèmes de dos, une santé mentale défaillante et une dépression, la star des Nets a rejoué au basket, et hasard des choses, c’était contre les Sixers. 19 petites minutes pour 6 points, 5 passes et 4 rebonds : du Ben Simmons dans le texte.
Il est bien trop tôt pour donner des conclusions, mais l’Australien n’a rien perdu de sa polyvalence, de son volume de jeu, de sa vision de jeu. Evidemment, il lui faut du temps afin de retrouver du rythme, mais sa première prestation est de bon augure pour la suite. D’autant qu’on a vu quelques belles séquences. Après un an et demi au fond du trou, Ben Simmons était content de retrouver la surface.
Incroyable. Je suis reconnaissant de pouvoir fouler à nouveau un parquet NBA. J’ai pris beaucoup de plaisir sur le terrain. Je pensais que je serais nerveux, mais je ne l’étais pas : j’étais excité. J’avais l’impression que c’était un match normal honnêtement.
Entouré de Nic Claxton, Kevin Durant, Kyrie Irving et Joe Harris, Ben Simmons avait beaucoup de solutions lors de son dernier geste, de son dernier choix à faire. Ressortir à l’opposé ou servir son intérieur dans la raquette, toutes les décisions sont bonnes avec les qualités des joueurs. Et c’est peut-être comme ça que Steve Nash sortira le meilleur de Ben Simmons.
Le prochain match de Brooklyn aura lieu dans la nuit de jeudi à vendredi. Difficile de savoir si l’All-Star va enchaîner de suite en jouant un peu plus, ou s’il sera laissé au repos. Dans tous les cas, le premier objectif est de reprendre le rythme et d’apprendre à jouer avec ses coéquipiers.
Que ça fait du bien de revoir, de retrouver les plus grandes stars de la planète basket. Et notamment Ben Simmons. Après une année et demie très compliquée sur le plan mental, l’Australien a retrouvé le goût du basket.