Le média day a commencé pour les Sixers hier. Ben Simmons s’est exprimé sur ses faiblesses au shoot. Il y explique que personne ne l’a vraiment aidé à shooter.
Ben Simmons a beau être rookie de l’année, il a quand même pas mal de faiblesses. L’une d’elles ? Sa faiblesse au shoot. En 81 matchs joués, il n’a mis aucun shoot à 3 points pour 11 tentatives. Même lorsque c’est pour shooter au large à 5/6 mètres, le joueur n’est pas capable d’en planter régulièrement.
Le jeune joueur des Sixers a ce problème depuis bien longtemps et il est connu de tous. Hier matin, il s’est exprimé sur le sujet, indiquant qu’il avait fait des progrès dans ce domaine, sans pour autant dire qu’il était devenu d’un shooteur d’élite. Ben Simmons déclare que personne ne l’a vraiment aidé dans ce domaine, raison pour laquelle il n’est pas un bon shooteur. Maintenant qu’il est en NBA, il ne peut plus se servir de ça comme excuse :
« Honnêtement, je n’avais jamais eu besoin de shooter.
Je n’ai jamais eu quelqu’un pour m’apprendre comment shooter. C’est quelque chose de nouveau pour moi, donc, tous ces gens disent que je ne peux pas faire ça, eh bien, évidemment, je ne peux pas parce que c’est quelque chose de nouveau.
Donc c’est vraiment la première fois que de m’entraîner sur ça à l’entraînement et travailler sur mon shoot. »
Rares sont les joueurs qui sont capables d’être performant, sans shooter à 3 points. Parmi les arrières, on ne peut en citer qu’un, il s’agit de Dwyane Wade. Son shoot était une catastrophe, il n’empêche que lorsqu’il fallait planter à 3 points quand le match était en jeu, Flash mettait dedans. Il pouvait aussi s’appuyer sur son jeu à mi-distance, qui est un des plus « clinics » de l’histoire. Son jeu off-ball était aussi redoutable, pour palier cette fameuse faiblesse.
Ben Simmons est encore loin de tout ça. Même s’il n’a pas le jeu de Wade, il devra développer un shoot à 4/5 mètres, s’il veut survivre. On l’a vu contre Boston qui avait mis un solide plan contre lui. Mais n’oublions pas qu’il n’est que « sophomore » et qu’il a encore le temps de progresser afin de devenir une machine.
Offensivement, il n’y a pas grand chose à dire sur le garçon car s’il commence à planter de loin, monsieur « You’re not a rookie » va devenir une machine.