Depuis cette année, les Sixers et surtout Brett Brown ont réalisé un changement majeur dans le cinq de Philadelphie : Markelle Fultz a effectivement pris la place de JJ Redick dans le starting five. Sauf que ça ne fonctionne pas très bien puisque le bilan des 76ers reste assez décevant tandis que dans le même le backourt envoie pas mal de briques. Pour être un duo plus efficace, Ben Simmons et Markelle Fultz doivent progresser sur leur shoot. Une analyse fine tel Nabil Djellit.
C’est la grande nouveauté par rapport à la saison dernière : Markelle Fultz est désormais dans le cinq majeur et il a ainsi pris la place de JJ Redick, un shooteur d’élite. Sauf que pour l’instant, le bilan des Sixers est mitigé : six victoires, cinq défaites. Il y a certes assurément un problème d’énergie, notamment loin de Philadelphie, cependant, le fait que le backourt ne puisse presque pas tirer de loin est embêtant et c’est également un problème pour l’équipe. D’ailleurs, c’est ce que veut Brett Brown, le coach des Sixers continue d’encourager son duo à prendre des shoots hors de la raquette.
Plus précisément, l’ancien assistant de Popovich pense que « Simmons et Fultz ont besoin de progresser sur le shoot et le spacing pour être plus efficace comme tandem« . Alors, on ne va pas se mentir, la rédaction et Nabil Djellit sont capables de sortir une analyse similaire. Les deux joueurs ont du talent, c’est un constat, néanmoins, ils n’arrivent pas à être productifs de loin. Et encore, nous ne parlons même pas des tirs à trois points, un petit tir mid-range serait déjà pas mal dans un premiers temps.
Car en effet, pour l’instant, c’est médiocre bien que ce ne soit pas une surprise tellement on s’y attendait. Markelle Fultz est plutôt bon à la finition près du cercle. En revanche, il n’y a pas un spot où il est au dessus des 32% dès lors qu’il n’est plus de la raquette. A trois points, il tourne à un peu moins de 31%, ce qui est problématique. D’autant que Ben Simmons est encore pire étant donné qu’il n’en prend aucun. A mi-distance, il en prend peu aussi, et c’est toutefois pas une mauvaise chose compte tenu de ses écarts réalisés.
Si l’Australien est moins dominant que la saison dernière, c’est qu’à ses côtés, il n’y a pas un shooteur capable de sanctionner, et c’est là que manque JJ Redick. Certes, les deux joueurs représentent une partie du futur de la franchise, cependant, il faut aussi penser au court terme. On a bien vu comment les Celtics ont défendu sur le meneur de Philly lors des derniers playoffs. D’autre part, il faut des shooteurs dans la NBA actuelle, et le backourt est incapable de sanctionner alors il faudrait peut-être repartir sur les mêmes bases que la saison dernière.