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Ben Simmons en quasi triple-double permet aux 76ers de vaincre les Celtics d’un Kemba Walker en grande difficulté !

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Boston contre Philadelphie, une affiche que l’on pourrait retrouver assez tard durant les playoffs si les deux équipes font la saison NBA que l’on attend d’elles. C’était aussi l’affiche de cette soirée, LE plus gros match sur le papier entre deux équipes qui aiment et savent défendre. Pour le spectacle en revanche on repassera, avec un match au rythme haché que les 76ers empocheront logiquement à domicile.

Après avoir signé un contrat que beaucoup qualifieront (à juste titre) de surprenamment élevé, Jaylen Brown s’est montré agressif en début de rencontre, tout comme Enes Kanter, intronisé dans le cinq majeur. En face, les Sixers répondent avec Ben Simmons et Joel Embiid, toujours connectés, l’un posant des écrans pour l’autre. Josh Richardson a de suite fait kiffer le public de Philly sur une jolie séquence défensive ponctuée d’un scotch sur Gordon Hayward, avant de se faire annuler un tir à 3-points par le buzzer de l’horloge des 24 secondes. Comme on pouvait s’y attendre les deux équipes défendent avec application et le score évolue peu. Les 76ers n’arrivent pas à sanctionner en dehors de la peinture et Jayson Tatum donne un premier vrai avantage aux siens sur deux tirs extérieurs après avoir manqué ses 4 premières tentatives (25-20).

Si le premier acte était déjà assez mou, le second quart-temps lui fut carrément un modèle de pénibilité… Les 76ers forcent sur le tir extérieur alors que rien ne rentre (2/18) et Kemba Walker en profite pour les distancer. Heureusement, Tobias Harris et Al Horford rentrent enfin un tir à 3-points chacun, mais il va falloir que la balle circule plus vite s’ils veulent s’en sortir. C’est finalement sur le jeu en transition qu’ils reviennent au score, avec Ben Simmons qui agresse la raquette pour finir par un layup ou un dunk, quand ce n’est pas Josh Richardson qui vient provoquer des lancers. Al Horford a changé de camp et ça se sent, la raquette des Celtics souffre et ces derniers repartent au vestiaire menés d’un petit point (48-49).

De retour des vestiaires, les Sixers défendent dur, causant des pertes de balles côté Celtics, mais surtout ils se projettent plus rapidement en attaque et arrivent à créer des décalages afin de toujours plus faire craquer la raquette adverse. Après s’être pris un coup dans la tête (involontaire) de Kemba Walker, Joel Embiid va se réveiller et peser, malgré une tendance à toujours vouloir s’écarter de la peinture, pourtant la zone où il est le plus létal. Ben Simmons est intenable en pénétrations et voilà que les 76ers distancent sérieusement Boston avec un run de 13 -2 pour débuter(50-62). Brad Stevens passe une savon à ses hommes pendant son temps-mort, et le duo Hayward-Tatum sanctionne les trop nombreux ballons perdus par Philly. Sur un dernier coup d’accélérateur en fin de période, ces derniers recréent un léger écart grâce à deux paniers coup sur coup d’Embiid et entament le dernier acte avec 8 points d’avance.

Gordon Hayward et Jayson Tatum font de leur mieux pour maintenir leur équipe dans le coup, mais ils ne sont pas aidés par Kemba Walker, en grande difficulté au shoot ce soir (4/18). Il va falloir faire mieux pour faire oublier Kyrie Irving malgré ses critiques reçues… En face, Joel Embiid commet sa cinquième faute personnelle et rejoint le banc, mais Harris, Korkmaz puis O’Quinn rentrent chacun un tir primé ! De quoi faire repasser l’écart à +12 pour Philadelphie. Le Wells Fargo Center rugit sur une belle action de Richardson, qui apporte vraiment ce que l’on attendait de lui : de la défense dur sur l’homme et une belle activité en attaque. A part Hayward, personne ne joue à fond du côté dans la troupe de Brad Stevens et les Sixers s’imposent logiquement 93-107 dans le sillage d’un Ben Simmons en quasi triple-double (24-8-9)

S’il n’était pas le match le plus fun à regarder, il nous a au moins permis de confirmer ce que l’on pensait : les 76ers vont être chiants à jouer, défendront dur et ont de nombreuses armes en attaque. Pour preuve, leurs cinq titulaires ont inscrit au moins 14 points. Coté Celtics en revanche il y a de quoi tirer la gueule, et on attendra de voir le « vrai » premier match de Kemba Walker pour savoir ce que cette équipe vaut en attaque. Défensivement, c’est toujours appliqué, mais bon sang que le départ d’Horford leur fait mal…

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