
NBA – Dans la série entre les Timberwolves et les Lakers, Anthony Edwards avait visiblement une mission en tête : rappeler à LeBron James que, malgré tout le respect qu’on lui doit, il y en a un qui est prêt à prendre le relais. Même si l’amitié est réelle entre les deux hommes, « Ant-Man » a décidé de laisser l’admiration au vestiaire le temps d’une série.
« Je voulais juste lui faire savoir qu’on était là. Tu ne vas pas juste nous marcher dessus toute la soirée. J’essayais simplement d’être un poison pour lui sur le terrain, de l’agacer, même s’il a été comme un grand frère pour moi avec Team USA. » – Anthony Edwards sur LeBron James
Après la rencontre, Anthony Edwards n’a pas fait de mystère, ses bousculades volontaires sur LeBron ? C’était bel et bien pour chercher à provoquer le Roi : « Juste pour lui faire savoir qu’on était là. Tu ne vas pas juste nous marcher dessus toute la nuit, » a-t-il lâché avec son franc-parler habituel ; « J’ai essayé d’être un parasite, de rentrer dans sa tête. » Une déclaration pleine de culot, surtout quand on sait qu’Edwards décrit LeBron comme un grand frère depuis leur aventure commune avec Team USA. Mais ce n’est qu’à moitié surprenant venant de Ant Man et de sa sur confiance ambulante.
Historiquement, la relation entre les deux est très saine : Anthony Edwards a souvent répété son admiration pour LeBron, l’un de ses modèles. On se rappelle même Edwards décrivant LeBron comme : « Potentiellement le joueur qui restera dans l’histoire du basket comme le meilleur joueur de tous les temps ». C’est son GOAT quoi, même si Ant Man s’est beaucoup inspiré de MJ… qui ne l’a pas fait en même temps ? Mais cette nuit-là, dans un match ultra physique où Minnesota avait besoin de répondre à l’intensité des Lakers, l’élève a tenté de bousculer le maître. Avec quelques poussettes bien senties et une attitude de petit caïd assumé, Anthony Edwards a voulu faire passer un nouveau message : le futur est en marche, et il ne compte pas attendre que LeBron lui passe gentiment le flambeau. Et, on peut le dire, entre les quelques actions de 1v1 remportées par le jeune loup (pas toute, on se calme) et la victoire finale… LeBron n’a qu’à bien se tenir.
Bref, Anthony Edwards a essayé de titiller LeBron… mais attention, piquer le King reste un sport dangereux (surtout en playoffs… encore plus à 3-1). Reste que cette attitude, entre provocation assumée et ambition dévorante, résume parfaitement ce qu’est Anthony Edwards aujourd’hui : un jeune monstre du jeu, pas encore roi, mais qui cogne déjà très fort aux portes.
