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Anthony Davis guide ses Lakers vers la victoire : on continue d’aimer se faire peur à Los Angeles, même avec un AD en feu

Source Photo : Associated Press

Nouveau match et toujours la même question pour les Lakers : Ont-ils retrouvé leur basket ? La réponse est non, mais au moins pas de défaite, ni de choke dans le troisième quart-temps pour la brigade de Los Angeles contre les Spurs. Frank Vogel avait remanié son groupe en intégrant Melo dans le cinq de départ, et en accueillant Talen Horton-Tucker enfin de retour. Néanmoins, l’homme de la soirée, il s’appelait Anthony Davis.

Unibrow était tout fâché ce soir. Il attendait du mieux de ses Lakers, il a clairement montré l’exemple. Un dunk, un alley-oop en solo, un alley-oop à la réception, petite mise en bouche pour commencer et montrer qui est le patron dans la raquette. En réalité, il ne s’arrête pas : il envoie 19 points à 8/10 au tir, 2/2 à trois points et 4 rebonds dans le premier quart-temps. Une bonne nouvelle pour L.A., si on oublie que tout est obligé de passer par lui pour que les Lakers soient dangereux. Les Spurs rentrent bien aussi dans le match, même sans parvenir à stopper le monosourcil d’en face, ils sont adroits au tir et gardent la cadence en attaque, grâce à bon match de Keldon Johnson (16 points à 4/5 à trois points en 1MT). Les deux équipes brillent derrière l’arc d’ailleurs dans ce premier acte : 7/14 pour San Antonio, 7/13 pour Los Angeles. Aucune équipe ne crée d’écart : les Lakers mènent un run de 8-0, stoppé dans la foulée par un 9-0 des visiteurs. On continue de se chercher dans le jeu pour les habitués du Staples Center. On comprend leur volonté du soir de miser sur AD, mais sans lui à 27 points et 7 rebonds à la pause, et un sytème qui repose à lui passer la balle, on se demande où ils en seraient.

Début du 3ème QT, ça serre les fesses chez les fans des pourpres et ors. Cette fois, les Lakers ne craquent pas mais ne détachent pas non plus. Des Lakers à l’image de Westbrook, parfois bien inspirés et parfois en difficulté pour créer quelque chose. Résultat ? Des pertes de balle et des violations des 24 secondes. Défensivement, cela reste sérieux et les individualités des Spurs sont trop faibles pour rivaliser. Un serrage de vis à l’arrière donc, et de l’autre côté, même avec un AD plus calme, un Brodie en courant-alternatif et un Melo pénalisé par des fautes, la second unit fait le job au bon moment pour donner de l’air à Los Angeles. ( Ellington, Monk, THT). Dejounte Murray (22 points, 10 rebonds, 10 passes décisives) et Keldon Johnson (24 points, 6 rebonds)  ne lâchent pas l’affaire et essaient bien de sonner la révolte pour les Texans en mode splash bros, vu que les Lakers ne savent pas plier l’affaire. Ils empilent les turnovers et attendent que les Spurs reviennent à 2 petits points, avant de revoir une belle défense et un dagger de Carmelo Anthony pour conclure une minute avant la fin du match. Vogel a (encore) du boulot pour trouver l’alchimie dans son groupe. Il peut remercier la perf d’Anthony Davis : 34 points, 15 rebonds et 6 passes décisives pour retrouver le goût de la victoire.

C’était encore dur et poussif pour les Lakers. Les bons mouvements se comptent sur les doigts de la main et il aura fallu s’appuyer sur des individualités pour s’en sortir. En attendant le retour de Lebron James, on attendait au moins la naissance de la complicité entre Anthony Davis et Russell Westbrook. Pour l’instant ça vient doucement, le temps que Brodie s’intègre et que L.A. lance enfin la machine.

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