Adieu Toronto, adieu la réputation : DeMar DeRozan a pris ses responsabilités pour choper le game 1, avec un collectif qui a assuré derrière lui

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Et c’est parti pour un 3ème upset ! San Antonio est allé l’emporter à Denver sur le score de 101 à 96. DeMar DeRozan est un sacré joueur. Malgré une certaine maladresse, il a pris ses responsabilités durant cette rencontre et surtout à un moment opportun.

Pour être poli, le début de match n’est pas propre. Beaucoup de déchet au shoot des deux côtés. Lamarcus Aldridge (15 points) ne peut pas porter son équipe, étant doublé au poste à chaque fois ou presque. De l’autre côté du terrain, il défend bien sur Nikola Jokic. Il recevra un coup de pouce de la second unit, avec Belinelli et Gay on fire. Denver n’arrive pas à grand-chose et hormis les 6 points de Will Barton, c’est pas loin de la catastrophe. -6 à la fin du 1^er quart-temps.
Ce sera le jour et la nuit en terme d’adresse pour San Antonio. Les rôle-players font le taff encore une fois, jusqu’à prendre 12 points d’écart. Même avec Lamarcus Aldrdige sorti pour 3 fautes, les Spurs déroulent. Rudy Gay sera « clinic » avec 8 points dans les trois dernières minutes du match pour garder ses fameux 10 points d’avance à la mi-temps.

Ce 3^ème quart-temps ressemble trait pour trait au 1^er. Lamarcus Aldridge va mettre du temps avant d’enfin rentrer dans son match. L’intérieur marquera 6 points de suite face aux Nuggets qui ne cessent de faire le forcing pour revenir au score. Nikola Jokic est aussi pas mal dans son genre mais son match pue la passivité. Peu à peu, Denver arrivera à revenir dans la rencontre. L’un de leurs hommes forts en toute fin de match ? Garry Harris auteur de 20 points et de gros shoots à deux points. Malheureusement il a dû partager la balle avec Jamal Murray qui a croqué comme un cochon (17 points à 8/24 au shoot). C’est lui qui ratera le shoot de la gagne, tout en perdant le ballon de l’égalisation. Nikola Jokic aura beau réalisé un triple-double pour son premier match, il n’a pas été assez dominant. En toute fin de rencontre, DeRozan a lâché quelques passes décisives sans oublier un panier important à un pue plus de deux minutes de la fin. Des actions qui compteront à la fin. En mode patron, quel kiff de le voir être enfin décisif malgré que tout ne fut pas parfait.

On vous avait dit qu’il est important de toujours compter sur l’expérience. Gregg Popovich ne nous a pas menti. DeRozan finit à 6/17 au shoot mais a été vital. Aldridge a été gêné par les fautes et il devra faire attention au prochain match. Les Nuggets ont été globalement décevants et ont compris la différence entre la SR et les playoffs.