Bradley Beal a pété un plomb après son expulsion : « Quand ils ont sifflé ma 6ème faute, j’étais hors de moi »

Lors de la victoire de Washington, Bradley Beal a été expulsé et il faut dire qu’il s’est bien fait remarquer. La star de Washington a pété un plomb avec une faute vraiment discutable, fort heureusement son équipe s’en est sortie.

Nous sommes dans le dernier quart-temps et plus précisément dans le méga money-time. DeMar DeRozan prend un rebond et Bradley Beal le pousse malencontreusement, ce qui provoque sa 6ème faute. Même en saison régulière, il était difficile de siffler une telle faute alors en playoffs, on peut clairement dire que c’est généreux. Néanmoins, les fautes bêtes que Bradley Beal fait, il y en avait un paquet et il ne peut s’en prendre qu’à lui même. Après être sorti du terrain, le joueur a dû mettre quelques minutes avant de se calmer :

«Quand ils ont sifflé ma 6ème faute, j’étais hors de moi, frustré, tout ce que vous voulez. J’ai essayé de me calmer et j’ai dit à mon équipe qu’on allait gagner quand même. Je savais qu’avec John toujours sur le terrain, on avait de très bonnes chances.»

Hormis cette expulsion, Bradley Beal aura fait un sacré match entre l’énorme défense sur DeMar DeRozan (10/29 au shoot), tout en plantant 31 points, l’équipe aurait pu craquer mais justement, c’est ensemble que les Wizards ont réagi. Fait plutôt surprenant, sachant l’esprit pas trop collectif, qui règne parfois dans le vestiaire. Le tout emmené par un John Wall on fire et aussi très fort en défense, en limitant Deboo à 1/5 au shoot dans les dernières minutes. Être aussi fort dans un gros match, ce n’est pas une surprise pour Gortat : 

« C’est John Wall. Je suis heureux qu’il soit en bonne sauté. S’il joue de la bonne façon, c’est le meilleur meneur de la ligue. »

Marcin Gortat a aussi indiqué qu’il n’avait jamais vu des coups de sifflet aussi softs en playoffs et on ne peut pas lui dire le contraire. Lui qui a connu les finales NBA avec le Magic. Washington est revenu de l’enfer avec plus de 10 points de retard en première mi-temps. Lors de la réaction de Beal, on voit clairement que les arbitres regrettent leur décision. En plus de son expulsion, il aurait dû se prendre une technique mais nous sommes en NBA. Lorsqu’une mauvaise décision est prise, les refs font tout pour « égaliser ». Au final, Bealou se calmera et encouragera ses coéquipiers jusqu’à la victoire.

L’histoire finit bien pour Washington ET la NBA. Car si Toronto avait remporté le match, ça aurait gueulé dans tous les sens après la rencontre…