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50 ans après les Bucks sont champions : le légendaire Giannis Antetokounmpo rejoint les plus grands de l’histoire NBA

Source Photo : ABC

Milwaukee avait une balle de match dans ce Game 6, Phoenix devait gagner pour se donner une chance de jouer un Game 7 décisif dans l’Arizona. Ce match a encore été fou, tout comme ces finales, qui ont rendu leur verdict, puisque les Bucks se sont imposés. Grâce à Giannis Antetokounmpo, auteur de 50 points dans un match pour conclure des Finales NBA, les Milwaukee Bucks sont champions NBA, le deuxième titre de la franchise après celui Kareem Abdul-Jabbar et Oscar Robertson en 1971.

Milwaukee veut terminer à la maison et Giannis donne le ton direct : un block énorme sur Bridges après seulement une minute. La nervosité atteint les deux équipes, qui cherchent leurs repères offensivement, même si l’on enlève pas pour autant le crédit aux défenses mises en place, le marquage individuel des Bucks contre la zone des Suns. Quand le premier temps-mort arrive à la moitié du premier quart-temps avec un score de 5-6, c’est chaud de dire du bien des attaques. Il y a beaucoup trop de précipitation, entraînant des pertes de balle à foison (5 pour les Suns, 6 pour les Bucks) sans que les contre-attaques n’aboutissent derrière. Mike Bundenholzer arrive tout de même à redresser ses hommes. Milwaukee prend progressivement les devants, d’abord grâce à Bobby Portis le sniper qui rentre deux trois points consécutifs. Puis le Greek Freak use de son physique destructeur pour attaquer en puissance le cercle. Contrairement au Game 5, ce sont les Bucks qui dominent et s’envolent sur le tableau d’affichage dès le premier quart : 29-16.

Tout comme dans le Game 5 cependant, les visiteurs reviennent au score : run de 10-0 des Suns d’emblée malgré des bonnes possessions défensives des Bucks, mais qui ne savent plus attaquer. Très dissuasifs dans la raquette, Giannis Antetokounmpo et Brook Lopez ont plongé Deandre Ayton dans le doute. Lui qui réalise des playoffs incroyables avec des hauts pourcentages au tir en est à 2/9 à la fin du deuxième quart-temps. Devin Booker et Chris Paul se font discrets aussi et ce sont les role players qui ramènent Phoenix : Jae Crowder, Cameron Payne, Cameron Johnson, Mikal Bridges. Comme Milwaukee galère à organiser ses attaques, Phoenix repasse devant. Seulement 4/20 au tir et 13 points inscrits pour les Bucks dans le deuxième quart-temps, dont trois paniers pour Giannis. Les dernières minutes deviennent un duel à distance entre le Grec et Chris Paul. CP3 s’est réveillé, profitant à merveille des écrans posés par ses coéquipiers, sur pick and roll ou sur les systèmes à deux écrans pour lui libérer des shoots midrange (13 points). The Greek Freak est très bon des deux côtés du terrain en première mi-temps, déjà à 17 points, 7 rebonds et 3 contres, mais il est trop seul. Les attaques qui avaient sublimé le Game 5 sont restées dans l’Arizona, puisqu’on est sur un score digne des finales de 1994 entre les Rockets et les Knicks : 47-42 pour les Suns à la mi-temps.

Heureusement pour des petits Bucks, il y a encore un grand Giannis Antetokounmpo dans leur camp. Le problème pour eux, c’est que Devin Booker est capable de s’enflammer d’un moment à l’autre. Il rentre deux tirs difficiles, mais une bonne interception de Jrue Holiday, toujours présent en défense, retarde le coup de chaud de l’arrière des Suns. Phoenix est maladroit et la brute d’en face continue de tyranniser la peinture, Crowder et Ayton compris dans le package. Giannis porte à lui tout seul Milwaukee, en inscrivant quasiment la moitié des points de son équipe. Ses coéquipiers se libèrent, d’abord Lopez puis Holiday et c’est toute l’équipe qui retrouve doucement son rythme et son jeu collectif. Sans crier gare, les Suns ne se laissent pas distancer, grâce à quelques bonnes contre-attaques, quelques tirs à trois points de Crowder, quelques illuminations de Booker. Parfaite égalité avant le début du dernier quart-temps.

Cet éventuel dernier quart-temps de la série commence fort, les premiers facteurs X s’appellent Bobby Portis et Frank Kaminsky, comme tout le monde l’avait prédit bien entendu. Toute la tension est là, et quand un Jrue Holiday mauvais au tir plante un gros trois, c’est Chris Paul qui vient chercher un lay up avec le and one dans la foulée. Et évidemment, l’homme du soir et de ces finales est là, au four et au moulin, Giannis Antetokounmpo est toujours titanesque dans le moneytime. Il veut son titre et son MVP des Finales chez lui, à la maison. En défense, il maintient une pression constante et cumule pas moins de 5 blocks. Et tout lui réussit en attaque, même les lancers ne sont plus un point faible pour lui ce soir : 17/19. Les Suns ne se démontent pas, Booker et Paul répondent même sous cette pression insoutenable de l’élimination.

Mais bon, Jrue Holiday et P.J. Tucker sont là en défense, Khris Middleton met ses shoots clutchs. Et surtout, surtout, surtout, quand l’un des meilleurs joueurs de la planète, réalise la plus grande performance de sa carrière, dans le match le plus important de sa carrière, tu ne peux rien y faire. Dans ce Game 5, les Bucks n’ont pas été étincelants, mais Giannis Antetoukounmpo a été phénoménal. Un match à l’image de ses playoffs où il a amené ses Bucks sur le toit de la NBA, en les portant sur ses épaules. Il manque d’adjectifs pour décrire ce qu’il vient de réaliser : 50 points, 16/25 au tir, 17/19 aux lancers, 14 rebonds, 5 contres, un titre de MVP des Finales et un titre de champion NBA. C’était tout simplement historique, genre historique.

Les Bucks sont les champions NBA 2021. Après deux ans à se faire sortir douloureusement en playoffs, Giannis Antetokounmpo et ses gars ont sorti des finales monumentales pour battre une très belle équipe des Suns. Il ne faut pas enlever à Phoenix, Monty Williams, Devin Booker, Chris Paul, cette saison et cette campagne de playoffs magnifiques. Mais il faut saluer et féliciter le vainqueur. Milwaukee avait une équipe soudée et elle a réussi à aller au bout grâce à son Greek Freak ahurissant et au travail de tout un groupe.

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